
Cette
forte mobilisation traduit l’engagement de nos forces de l’ordre à garantir la
bonne tenue de ces assises visant à poser les jalons d’une paix durable dans
notre pays. Hier
au CICB, un imposant déploiement des forces de sécurité était visible. Sous un
temps clément, à l’entrée principale du Centre, aux environs de 9 heures,
l’atmosphère était calme.
Un véhicule pickup du Groupement d’intervention de la
gendarmerie nationale (GIGN) y était stationné. Un dispositif de sécurisation
renforcé était mis en place aux abords de ce site. Les occupants étaient à pied
d’œuvre pour effectuer des contrôles. Les policiers effectuaient la même
mission aux côtés de la Garde nationale et la Gendarmerie, une fois à
l’intérieur de la cour.
Un
chef porteur d’uniforme en treillis, talkie-walkie en main, donne des consignes
à ses éléments. C’est lui le superviseur, le commissaire Mamoutou Koné, du
commissariat de la Commune III. Approché, le commissaire Mamoutou Koné a confié
que la sécurité a déployé un dispositif
à haut des enjeux de l’événement. Le Groupement mobile de sécurité (GMS)
mobilise plus de 150 éléments, la Brigade anti-criminalité (Bac), une unité qui
varie de 10 à 20 agents, la Brigade spéciale d’intervention (BSI) et le
Groupement de la sécurité routière (GSR) donnent le même effectif. Sans oublier
la Protection civile qui déploie entre 10 et 15 agents pour porter secours en
cas de détresse ou autres besoins.
Dans
l’accomplissement de ces missions à elles confiées, les forces de l’ordre
rencontrent souvent des difficultés notamment des incompréhensions avec
certains participants. Le commissaire Koné avoue que ces difficultés
interviennent le plus souvent suite au refus de contrôle des badges et carte
d’invitation. Ces documents sont exigés pour avoir accès à la salle. Il a
remercié les membres du Comité de pilotage du Dialogue pour la bonne entente et
la compréhension. Selon lui, les organisateurs sont vigilants.
Ces
mesures de sécurité mises en place rassurent les organisateurs qui saluent le
professionnalisme de nos hommes. «Jusqu’ici, il n’y a pas eu de plainte, en
termes de perte d’effets ou d’autres», a témoigné Assétou Founé Samaké, membre
du Comité de pilotage. Pour l’ancienne ministre, les forces de l’ordre sont en
train de veiller sur tous les délégués et responsables qui participent à cette
rencontre. Elle trouve que l’aspect sécuritaire est maîtrisé.
Lamine
Traoré, délégué de Sikasso, juge le dispositif en place «très impressionnant».
La bonne sécurisation des lieux est la résultante de la combinaison des efforts
de tous les corps de notre pays. Modi Samba Touré, participant, salue le
dispositif sécuritaire mis en place par les forces de l’ordre. Pour lui, le
travail est vraiment à hauteur de souhait. Idem pour Aly Bakara Doumbo, délégué
du bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Pour
lui, il fallait que la sécurité soit garantie pour que le dialogue puisse se
passer dans les meilleures conditions.
Souleymane SIDIBE
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