Le SMG
rejette l’argumentation de l’Ukraine selon laquelle cette agression est, en
quelque sorte, une extension de son conflit avec la Russie. Pour le
regroupement ghanéen, cette affirmation est aussi illégale qu’insultante sur le
plan colonial et racial.
«L’époque où les États européens découpaient l’Afrique
en colonies et nous forçaient à participer à leurs guerres est révolue depuis
longtemps», rappelle le communiqué, soulignant que les États africains sont
souverains et libres de nouer des relations économiques, sociales, culturelles
et de défense avec qui ils veulent.
«Les Africains n’ont pas besoin de l’approbation
de l’Ukraine ou de l’Occident pour interagir avec la Russie. Nous notons en
outre que même à l’apogée de cette époque coloniale sombre, la Russie n’a
jamais revendiqué le moindre droit sur le territoire africain», relève le SMG,
soutenant que l’affirmation par l’Ukraine d’un droit d’intervention dans les
affaires africaines internationales fait d’elle un ennemi du peuple africain,
purement et simplement.
En outre,
le Mouvement socialiste du Ghana dit tenir les gouvernements et les dirigeants
de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) qui alimentent la
machine de guerre ukrainienne directement responsable de cette agression sur le
sol africain, tout comme «nous les tenons responsables du génocide des colons
israéliens en Palestine».
Le SMG a
fait savoir que ce n’est qu’au cours des douze derniers mois que les forces
américaines et européennes ont été contraintes de quitter leurs bases
militaires au Sahel, pour le mouvement ghanéen, il est difficile de ne pas en
déduire que l’Ukraine leur sert de mandataire pour continuer à déstabiliser
notre région.
«Quel que soit le temps que cela prendra, il y aura un jour un
compte à rendre pour ces crimes contre notre peuple», signale le regroupement. Par
ailleurs, le Mouvement socialiste du Ghana dit soutenir pleinement les réponses
des gouvernements du Sénégal, du Mali, du Niger et du Burkina Faso à cette
insulte.
Cependant, il déplore le silence du gouvernement ghanéen et de l’Union africaine (UA) face à cette provocation et leur demande d’agir immédiatement pour défendre la souveraineté nationale et continentale et, tout au moins, de soumettre cette question à un débat urgent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu).
Le SMG appelle également les Africains et le Mouvement mondial pour la paix à condamner avec la plus grande fermeté l’agression de l’Ukraine et à se mobiliser contre son implication dans nos affaires.
Souleymane SIDIBE
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