#Mali : Semaine nationale de l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État : Bilan satisfaisant

Après une semaine d’intenses activités d’information et de sensibilisation par son département, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, a dressé un bilan satisfaisant de la Semaine nationale de l’harmonisation et de l’utilisation des symboles de l’État, tenue du 4 au 17 mars. C’était à la faveur d’une interview.

Publié lundi 18 mars 2024 à 08:11
#Mali : Semaine nationale de l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État : Bilan satisfaisant


Dans l’entretien qu’il accordé à la presse samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), le ministre chargé de la Justice a rappelé que la Semaine nationale sur l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État est une activité qui a été inspirée par le président de la Transition, suite au constat persistant de l’usage chaotique et non harmonisé de ces instruments de l’État.  «Il nous a instruits de prendre les dispositions nécessaires pour faire en sorte que les citoyens maliens connaissent mieux les symboles de l’État, se les approprient et aillent vers une utilisation harmonisée».

C’est dans ce cadre que le département de la Justice a mis en place un Comité national chargé de cette harmonisation, dirigé par le directeur national des Affaires judiciaires et du Sceau. Plusieurs mois de rencontres auprès de différentes sources et personnalités ont permis de rassembler des informations capitales sur les symboles de l’État en général. à l’issue de ce travail, le comité a produit un document intitulé bréviaire qui sert de canal pour la présentation desdits symboles», a-t-il expliqué. Et de rappeler qu’au cours de la semaine, des leçons modèles ont été dispensés dans toutes les écoles et dans toutes les classes sur les symboles de l’État.

«Ce bréviaire a été présenté par des membres des différentes institutions et départements ministériels et de la haute administration à travers 13 présentations», a-t-il révélé.  à ce propos, il a rappelé que l’objectif de la semaine était d’amener les citoyens à connaître les symboles, leur signification, portée et inviolabilité. Les symboles principaux retenus sont : le Drapeau national, la devise, l’hymne national, les sceaux de l’État et les armoiries. Les différentes observations formulées par les personnes ressources feront l’objet de recommandations qui ressortiront dans le mémorandum qui sera remis aux autorités en même temps que le rapport général des activités de la semaine.

Selon le ministre Kassogué, la semaine a aussi permis la conception et la distribution d’environ 2.000 dépliants aux participants. Le Garde des Sceaux a saisi l’occasion pour saluer le Mouvement pionnier pour sa forte implication qui a été d’un atout important pour la réussite de la semaine. «Au total, c’est une réussite. Nous sommes vraiment satisfaits car, cela a été une occasion pour l’ensemble des participants d’apprendre les symboles de l’État, de les comprendre et les honorer pour leur sacralité», s’est-il réjoui.

Avant d’ajouter que ces symboles sont aussi caractérisés par la conformité aux prescriptions légales et par l’exclusivité car ils appartiennent à l’État seul et à nulle autre personne. En ce sens qu’ils permettent d’identifier l’État dans le concert des nations, de rendre compte de sa souveraineté, de sa dignité et l’honneur du peuple malien. «Ces symboles sont un condensé de valeurs et de principes tirés de l’histoire glorieuse du Mali qui a été le berceau de trois grands empires et royaumes, ayant porté des civilisations qui ont traversé le temps et l’espace», a déclaré le ministre Kassogué.

 

DES VIDES JURIDIQUES- Selon lui, c’est en reconnaissance de tout ce qui a été fait par les anciens et en mémoire des sacrifices qu’ils ont consentis que ces symboles ont été retenus par les pionniers lors de l’Indépendance du Mali pour en faire des éléments qui peuvent mobiliser tous les Maliens autour d’un idéal commun. Ces symboles étant sacré et représentant l’État, «nous avons le devoir de les respecter et de les faire respecter en toute circonstance.

Je voudrais demander au peuple malien particulièrement à la jeunesse de chercher à connaître ces symboles, à les comprendre, à les mettre en œuvre au quotidien. Mais aussi à les honorer et à les véhiculer partout», a-t-il exhorté. Avant d’ajouter que ces symboles sont la source de fierté pour nous surtout dans un contexte de refondation où nous parlons de nouveau Mali et de nouveau type de Malien. Donc nous avons besoin d’avoir un citoyen malien moulé aux valeurs républicaines et qui connaisse l’histoire, qui est fier du passé glorieux de ses aïeux et qui est prêt à s’engager pour bâtir un Mali meilleur à l’avenir.

Pour le chef du département en charge de la Justice, un autre motif de fierté reste la richesse de la documentation qui a pu être mobilisée par les experts et d’autres personnalités imminentes qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leur énergie pour nous dire tout ce qu’ils savaient sur les symboles de l’État. «Cela va nous permettre de produire un mémorandum très riche avec des recommandations importantes qui vont permettre de refonder le système des symboles de l’état. Déjà, nous avons une idée des actions que nous allons pouvoir entreprendre afin de faire en sorte que les symboles répondent davantage aux valeurs de la société malienne et soient beaucoup plus évocateurs pour fédérer les Maliens et les amener vers un avenir radieux», affirmera-t-il.

Le deuxième élément de satisfaction porte sur la mobilisation extraordinaire des cadres et des agents de l’État qui sont venus prendre connaissance et échanger sur ces symboles. Le ministre a annoncé que son département va prendre des dispositions pour demander l’institutionnalisation de cette semaine afin que chaque année nous puissions vraiment partager les valeurs, les principes de la République au cours d’une semaine ou d’une période bien indiquée. Dans le but de créer une saine émulation entre les différentes couches de la société. Il s’agira également de faire en sorte qu’au-delà des institutions puisse vulgariser les textes au niveau de toute la société. Cela va nécessiter la mobilisation de toute la presse, des communicateurs traditionnels, et l’exploitation de beaucoup d’autres créneaux de transmission et de diffusion.

«Nous allons aussi prendre des dispositions pour relire les textes qui régissent ces différents symboles pour mieux les adapter à nos réalités pour mieux les réglementer. Parce que nous voyons qu’il y a souvent des vides juridiques, des insuffisances dans les textes», a relevé le ministre.  Pour qui, il va falloir rapidement trouver le moyen de faire en sorte que tous ces vides soient comblés et que nous puissions réglementer de façon très rigoureuse l’utilisation de ces symboles.

Aboubacar TRAORE

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