
La session qui a passé en revue et analysé la
situation du Centre intervient dans un contexte difficile, fortement marqué par
les conséquences de la crise sécuritaire à laquelle se sont greffées les
sanctions économiques et financières décrétées par l’Uemoa et la Cedeao contre
le Mali. Sanctions dont souffrent encore des Petites et moyennes entreprises -
Petites et moyennes industries (PME/PMI). Pour y face faire, la direction et le
personnel du CDA font preuve de résilience afin de relever le défi de la
transformation agroalimentaire.
La structure a pu réaliser l’étude d’évaluation
de son plan d’actions décennal 2012-2021, effectuer des missions
d’appui/conseil auprès des unités de transformation agroalimentaires et redynamiser
la base de données du secteur agroalimentaire. Aussi, elle a formé 11
directeurs régionaux de l’industrie sur les tablettes pour la collecte numérique
de données, validé l’étude de faisabilité du Centre incubateur de Koulikoro et élaboré
les fiches technologiques de deux produits, à savoir le nectar de baobab et les
biscuits de sésame. Des ateliers de renforcement de capacité sur les techniques
de conservation et de transformation des produits locaux ont également eu lieu.
Ces résultats ont été appréciés par le secrétaire
général du département de tutelle. Adama Yoro Diakité s’est montré préoccupé
par le fait que le CDA ne dispose toujours pas de ressources propres, alors
qu’il doit impérativement améliorer, de manière significative et dans les meilleurs
délais, sa contribution au relèvement des enjeux et défis socioéconomiques du
Mali. Il a invité les administrateurs à approfondir la réflexion sur le défi de
la mobilisation des ressources propres, après avoir souligné l’importance stratégique
de la transformation agroalimentaire. Celle-ci est en effet un excellent moyen
de réduire les pertes post récolte, de prolonger la vie des produits locaux
tels que la mangue, le fonio, le mil, la viande, le poisson... «La valorisation
de ces produits locaux apparait ainsi comme une alternative à l’accès à une
alimentation saine et à des prix abordables», a-t-il-dit
Le directeur général adjoint du Centre a affirmé que sa structure est effectivement limitée par l’insuffisance des moyens financiers. Pour l’exercice 2024, le budget est arrêté en ressources et en dépenses à la somme de 246,669 millions de Fcfa. Cependant, a annoncé Youssoufi Alassane Cissé, le CDA va continuer à chercher de nouveaux partenaires pour pouvoir notamment mettre en place une centrale d’achat d’emballages qui fera que les produits transformés du Mali seront plus compétitifs et auront de la valeur lors des forums et salons internationaux. «La matière première est là, mais il manque la qualité qui est l’emballage», a-t-il expliqué.
Anta CISSÉ
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