Ces femmes sont décidées à mener ce noble combat
À la suite de cette rencontre, les responsables des AAC du Jupax d’Avocats sans frontières Canada, avec à leur tête Fatoumata Bouaré et Kadiatou Diassana, ont animé un point de presse. Les deux conférencières ont demandé notamment l’application stricte de l’article 226 du Code pénal malien.
Formés et soutenus dans le cadre du Jupax, mis en œuvre par Avocats sans frontières Canada, avec le soutien financier d’Affaires mondiales Canada, les AAC sont devenus, ces dernières années, des références dans leur communauté et poursuivent un travail de sensibilisation. Cela, afin de mettre un frein à la honte et à la stigmatisation constituant un obstacle au droit à la justice, notamment pour les cas de viol.
«Bien que l’article 226 du Code pénal malien punit le viol d’une réclusion allant de 5 à 20 ans, et une peine pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité dans les cas les plus extrêmes, dans beaucoup de cas, le social à savoir le règlement à l’amiable prime le plus souvent pour les cas de viol», a regretté Kadiatou Diassana, une actrice de changement de Ségou.
Face à cette réalité, il est crucial de trouver et d’appliquer des solutions durables pour garantir une protection efficace aux victimes et renforcer l’application des lois en vigueur. Pour ce faire, les AAC recommandent la prise des mesures pour l’application stricte de l’article 226 du Code pénal, l’assurance de la sécurité des femmes et des filles. Surtout de renforcer les capacités des officiers de la chaîne pénale sur la gestion des cas de viol, afin de réduire la nouvelle victimisation des survivantes.
Ils ont aussi souhaité l’opérationnalisation des structures de prise en charge holistique des femmes et filles victimes de viol. Aux officiers de police judiciaire, les AAC demandent de veiller au respect de la personne humaine, de la dignité ainsi qu’au traitement confidentiel des cas de viol sur les femmes et les filles.
Oumar DIAKITE
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