«Je voudrai
réitérer mes mots d’appréciation avec une pensée particulière pour le personnel
malien de la Minusma. Ce personnel qui a vécu la décision du gouvernement de
demander le retrait de la Mission onusienne dans l’intérêt de notre pays…qui a
vécu ce retrait comme un traumatisme
social, financier, mais qui a aussi pris cette décision avec un sens de dignité
et de responsabilité que je voulais saluer», a-t-il indiqué.
Abdoulaye
Diop a fait cette déclaration avant que le gouverneur du District de Bamako,
Abdoulaye Coulibaly et le directeur de l’équipe de liquidation de la Minusma,
Anton Antchev, procèdent à la signature du document de rétrocession du camp des
Nations unies de Bamako. Pour lui, cette
dernière phase est empreinte de symbole, d’enseignements et d’opportunités pour
mieux envisager le format approprié de l’intervention des Nations unies dans
notre pays.
Car, la Minusma, à son déploiement, en juillet 2013, était le
symbole de la solidarité internationale au chevet du Mali qui luttait à la fois
contre les groupes armés et les hordes terroristes, qui se sont par la suite
coalisés contre les Forces armées maliennes (FAMa), contre les représentants de
l’État. Mais aussi et surtout contre les paisibles populations innocentes dont
le seul tort était de vivre dans des localités convoitées par ces groupes
obscurantistes. «La Minusma avait symbolisé aux yeux des Maliens, ce que la communauté
internationale, à travers les Nations unies, avait de mieux à offrir : la paix
et la stabilité», a rappelé le chef de la diplomatie malienne. Et de souligner
que la rétrocession du dernier site de la Minusma coïncide avec l’anniversaire
de la reprise de Kidal par les FAMa.
L’évolution de la Minusma dans le temps,
particulièrement dans son mandat, nous a enseignés que la Mission n’était pas
en capacité de répondre aux attentes pressantes, aux attentes existentielles
des Maliens ayant fondé beaucoup d’espoir
sur cette force pour la défense contre les groupes terroristes. «Il est ainsi
apparu évident que la Mission, dans sa forme ne répondait pas aux exigences du
terrain», a regretté le ministre Diop qui ajoutera que si la Mission, dans sa
première année, a contribué à consolider l’emprise des FAMa sur les zones
libérées de l’occupation terroriste, les évolutions successives ont montré les
limites de son intervention.
Opportunités
et perspectives- La fin de la présence de la Minusma ne signifie pas la fin de
la coopération entre le Mali et les Nations unies, a fait avoir le ministre
Diop. «La coopération entre notre pays et les Nations unies existait avant
l’arrivée de la Minusma et se poursuit au moins autant, sinon mieux, depuis son
départ, grâce à l’expérience et à l’expertise des équipes pays des Nations
unies au Mali», a-t-il noté.
Pour le
ministre Diop, les leçons apprises de la Minusma et le changement de paradigme
opéré par les autorités de la Transition offrent l’opportunité de mieux centrer
l’intervention des Nations unies sur les attentes, les besoins et les priorités
des populations, sous la coordination du gouvernement. «La Minusma a été un
mécanisme important dans la coopération du Mali avec les Nations unies mais je
suis heureux de reconnaître et saluer l’excellente articulation entre la vision
du gouvernement et les actions sur le terrain des Fonds, Agences et Programmes
des Nations unies intervenant au Mali», a-t-il reconnu.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé de l’appui opérationnel a annoncé que nous allons ouvrir un autre chapitre axé sur l’humanitaire. «Nous clôturons un chapitre et nous en ouvrons un autre…un chapitre axé sur le renforcement de l’appui des Nations unies au Mali dans les domaines de l’aide humanitaire et du développement. Les Nations unies restent engagées aux côtés du Mali pendant cette transition et pour appuyer les efforts continus de développement et de prospérité du Mali», a indiqué Atul Khare.
Oumar DIAKITE
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.
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