C’était en présence de la commissaire associée nigériane Mme Oyindamola, du conseiller technique au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Dr Mamadou Cissé, et du directeur général de la Maison africaine de la photographie (Map), Tidiane Sangaré.
La Biennale africaine de la photographie s’est imposée dans l’agenda des grandes rencontres photographiques à l’échelle africaine. Elle est devenue un événement culturel majeur du continent, bien appréciée par la diaspora africaine au même titre que le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) au Burkina Faso et le Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) en Côte d’Ivoire.
L’événement, qui se tiendra dans la capitale malienne, soufflera 30 bougies. D’entrée de jeu, Mme Oyindamola, également conférencière, expliquera les critères de sélection des artistes. «Le travail a été très compliqué, car il y avait énormément de talents. Mais nous avons pu retenir 30 artistes sur plus de 500 candidatures d’artistes africains et de la diaspora», soulignera la conférencière.
Les critères portaient sur la qualité technique des œuvres, le respect de la thématique «Kouma». Mais aussi d’autres aspects, notamment la répartition géographique de la provenance des candidats.
Sur les 30 artistes retenus figurent quatre photographes maliens dont deux femmes (Kanni Sissoko, John Kalapo, Mariam Niaré et Seyba Keïta). Le conférencier principal, Lassana Igo Diarra, a exprimé sa satisfaction par rapport aux nombres de postulants. «Nous avons reçu plus de 500 candidatures d’Afrique et de la diaspora africaine. L’équipe de la direction artistique a travaillé pendant deux mois sur les dossiers, avant de se retrouver à Bamako pendant une semaine pour finaliser la sélection», a-t-il déclaré. Il est également revenu sur la pertinence du thème «Kouma» qui offre un espace de dialogue pour les artistes, et rappelé que l’ambassadeur de la présente édition est l’artiste Salif Keïta. Celui-là même qui a à son actif un morceau dédié à la parole «Kouma».
«C’est une chance, mais également un défi pour nous, car c’est une édition spéciale», a souligné le commissaire de la rencontre.
Il a surtout rappelé que l’édition de cette année coïncide avec le 30e anniversaire de la Biennale. Le format habituel sera revu parce qu’il est prévu beaucoup d’innovations.
Au menu, il y aura plusieurs autres activités, notamment le studio d’Afrique, les légendes du Mali, les amicales de Cabral, les 100 ans de la famille Niaré et radio Biennale. Le conférencier a aussi évoqué les capitales régionales pour élargir le schéma des expositions et le Maroc qui est le pays invité. Igo Diarra a tenu à remercier l’engagement des équipes éditoriales et de la scénographie pour leur déplacement dans un contexte difficile.
«Plus de 300 professionnels et une centaine d’hommes de médias sont attendus à Bamako», a conclu le patron de la Biennale.
Pour sa part, Dr Mamadou Cissé a témoigné de l’engagement des autorités à réussir la Biennale africaine de la photographie dont l’organisation s’inscrit en droite ligne de la politique de refondation, prônée par les autorités de la Transition. Mais participe aussi de l’édification du Mali Kura et constitue un levier de renforcement du positionnement stratégique de notre pays dans le concert des nations. Elle représente aussi un espace de renforcement de l’identité culturelle. Son objectif global est de renforcer la coopération culturelle et faire de la culture un levier de consolidation de l’identité culturelle africaine et de développement socio-économique de notre pays.
Amadou SOW
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
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Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.