
La rencontre avec les hommes de medias initiée par le Forum des partis et mouvements politiques (FPMP) et l'initiative des partis politiques pour la Charte (IPAC), a vu la participation de plusieurs autres formations et regroupements politiques non membres.
Il s'agissait pour les organisateurs de prendre l'option nationale et internationale à témoin contre ce qu'ils soupçonnent «d'une tentative de dissolution des partis politiques», par les autorités de la Transition à travers les concertations nationales sur la relecture de la Charte des partis politiques en cours, auxquelles ils ont décidé de ne pas participer. C'était en présence de plusieurs responsables politiques dont le président du FPMP, Mamadou Oumar Sidibé, du PRVM-Fassoko.
L’événement a été marqué par la lecture d'une déclaration faite par le président du parti Alliance pour la République (APR), Oumar Ibrahim Tourė. A travers leur déclaration, ces partis politiques ont dénoncé la démarche du gouvernement à travers notamment le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral. A cet égard, ils ont exigé un certain nombre de choses. Il s'agit, entre autres « du respect de la Constitution, des lois ; du pluralisme démocratique; de la liberté des prisonniers politiques; de l'inclusion et non l'exclusion».
Dans son intervention, le président du président du CNID-FYT Me Mountaga Tall a fustigé les concertations nationales en cours qu'il a qualifiées « d'illégitimes». Dans la mesure où elles n'ont rassemblé que 1.500 participants contre 86.000 qui ont participé aux Assises nationales de la Refondation (ANR).«Nous restons attentifs aux conclusions de la phase nationale, à partir desquelles nous établirons un calendrier d'actions à mener», a annoncé Me Mountaga Tall.
De façon résumée, les organisateurs redoutent des manœuvres politico-administratives des autorités actuelles pour dissoudre les partis politiques. Toute chose qui serait de leur point de vue, «un passage en force et une violation grave de la Constitution de 2023 et de la Charte de la Transition», ont déclaré les intervenants.
Aboubacar TRAORE
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