
Une vue du présidium lors de l’ouverture des travaux
C’était en présence de la conseillère au projet l’USAID, Mme Koné Fary Diop, et des représentants de plusieurs départements ministériels.
Il est
reconnu par tous que les maladies ne respectent plus les frontières d’où
l’impérieuse nécessité pour les différents pays de renforcer leurs systèmes de
santé pour être capables de riposter dans les situations d’urgences sanitaires
comme on l’a vu ces derniers temps avec la Covid-19 qui a mis à rude épreuve de nombreux systèmes de
santé, y compris ceux des pays du Nord, c’est-à-dire les pays développés. La
rencontre du Groupe thématique de la
plateforme, ‘’Une seule santé’’, s’inscrit dans cette posture d’anticipation en
vue d’amener le pays à maintenir la garde haute.
L’objectif
de l’atelier est de contribuer à la mise en place d’un cadre d’intervention de
référence en matière de communication des risques et d’engagement communautaire
au profit des différents intervenants. Mais aussi renforcer la communication et
la coordination entre les parties prenantes impliquées dans la lutte contre les
urgences de santé publique, améliorer l’organisation et le fonctionnement du
Groupe thématique communication des risques à travers l’adoption des textes
réglementaires.
Mme Koné
Fary Diop a affirmé que c’est un projet dirigé par le CNIECS sur financement de
l’USAID. «Nous nous sommes engagés auprès de l’État pour lutter contre les
maladies zoonotiques, y compris la Covid-19 et la dengue, et toutes les autres
crises sanitaires. Nous nous engageons à ce que ces réunions trimestrielles
soit régulièrement tenues pour que la communication des risques soit prise à
bras le corps pour efficacement préparer la riposte aux urgences de santé
publique», a-t-elle fait savoir.
Pour
Mamadou Diallo, le Mali s’est engagé pour satisfaire aux conditions nécessaires
du Règlement sanitaire international (RSI), dans le cadre d’un accord qui
définit les obligations des pays membres dans l’assurance de la sécurité
sanitaire mondiale, dans la reconnaissance que les épidémies ne respectent pas
les frontières et que la force du contrôle des maladies à l’échelle mondiale
est dépendante des capacités individuelles de chaque pays.
Selon ses
explications, c’est ainsi que la plateforme nationale, ‘’Une seule santé’’, a
été mise en place, selon un décret du 12 avril 2018. Ledit décret annonce aussi
la mise en place de 05 groupes thématiques (Groupe thématique surveillance,
Groupe thématique résistance anti microbienne, Groupe préparation et riposte,
Groupe thématique développement des ressources humaines, logistiques et
financières, et Groupe thématique communication des risques).
Notons
que le Mali fait partie des pays qui enregistrent des épidémies récurrentes de
maladies zoonotiques et non-zoonotiques. La menace d’une épidémie est augmentée
par la migration des populations, le commerce transfrontalier, certaines
faiblesses du système de santé humaine et de santé vétérinaire, et des
pratiques et normes socio-culturelles.
Une grande proportion de la population est en contact régulier avec des animaux, donc à risque élevé de transmission des maladies zoonotiques.
Les
recommandations du Plan d’actions annuel du Groupe thématique communication des
risques (2024-2025) sont, entre autres, faire le plaidoyer pour la
mobilisation des ressources auprès des différents partenaires de la plateforme
à tous les niveaux. Mais aussi organiser une session annuelle de plaidoyer pour
une meilleure perception des risques et un engagement des décideurs à tous les
niveaux pour soutenir les activités de communication sur les risques.
Tenir une
session d’un jour avec une trentaine de participants par commune, cercle,
région et au niveau national, élaborer et actualiser les guides et fiches
techniques en rapport avec les catastrophes, développer, adapter les messages
et supports en rapport avec les catastrophes (évènements radiologiques,
chimiques, sinistres), alimentaires, zoonoses et autres urgences de santé
publique.
Maïmouna SOW
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