
Pour la campagne agricole 2024-2025, la grande
entreprise agricole prévoit une production de 907.284,63 tonnes de riz paddy
Pour la campagne agricole
2024-2025, la grande entreprise agricole prévoit une production de 907.284,63
tonnes de riz paddy avec un rendement moyen de 6,38 tonnes par hectare. En
maraîchage, la production attendue est de 451.852,98 tonnes toutes spéculations
confondues et 133.931,04 tonnes de produits de diversification. Cette campagne
va démarrer dans un contexte marqué, entre autres, par la faiblesse des
ressources financières de l’Office, la persistance de poches d’insécurité, les
prix élevés des engrais minéraux sur le marché, l’insuffisance d’équipements
agricoles et le manque de main d’œuvre. Une situation qui nécessite des actions
vigoureuses. Un accent particulier sera ainsi mis sur la vulgarisation des
bonnes pratiques agricoles et la fourniture d’un service d’eau de qualité,
accompagné d’un entretien adéquat des infrastructures hydrauliques, afin de
permettre à l’Office du Niger d’atteindre ses objectifs.
Ces informations ont été dévoilées par le président
directeur général (PDG) de l’Office du Niger. Abdel Karim Konaté intervenait,
jeudi dernier, à la faveur de la 53è session ordinaire du conseil
d’administration de l’Office du Niger, qui s’est tenue dans la salle de
conférence de cette structure, en présence des administrateurs et de ses
proches collaborateurs. Les administrateurs ont adopté le procès-verbal de la
précédente session et fait le point de l’exécution des recommandations de la
même session, ainsi que le bilan de la campagne agricole 2022-2023 et du
Programme annuel d’entretien (PAE) 2022 du réseau hydraulique. Ils ont
également opiné sur le budget de l’exercice 2024, le projet de nouvel accord
d’établissement de l’Office du Niger et le plan annuel d’audit pour l’année
2024.
Pour l’exercice 2024, le projet de budget de l’Office du Niger est
équilibré en ressources et en emplois à un peu plus de 30,343 milliards de Fcfa
contre 31,928 milliards en 2023, soit une diminution de 5%. Ce qui se justifie
amplement par la baisse, voire la cessation des activités de certains projets
d’aménagements hydroagricoles. S’exprimant sur la production rizicole de la campagne
agricole 2022-2023 en cours, le patron de l’Office du Niger a révélé qu’elle a
été négativement impactée par des contraintes liées aux fortes pluies des mois
d’août et septembre, perturbant le tallage, la floraison et la fécondation du
riz. À ces problèmes, s’ajoutent le non-respect de la dose vulgarisée de six
sacs d’engrais par hectare par certains producteurs, la rareté et la cherté des
engrais sur le marché et l’insécurité qui a empêché certains producteurs
d’accéder à leurs parcelles pour les mettre en valeur ou les entretenir
convenablement. On constate également un taux élevé du dégrèvement.
À ce sujet, Abdel Karim Konaté a précisé qu’il a été accordé
à 9.778 familles sur 8.793 ha, soit 6,47% de la superficie mise en valeur en
casiers, contre 11,67% en 2021. «Cette superficie correspond à un manque à
gagner en production de 51.465 tonnes de riz paddy», a-t-il déploré, avant
d’ajouter que les évictions pour non-paiement de la redevance-eau ont touché
3.069 familles sur 4.164 ha, entraînant une perte de 239.461.252 Fcfa. D’après
le PDG de l’Office du Niger, plusieurs défis majeurs entravent l’augmentation
des productions agricoles. Ces défis ont trait à la faiblesse du rythme des
aménagements hydroagricoles et l’alcalinisation-salinisation des sols.
Pour y faire face, l’Office du Niger, dans le cadre de l’élaboration de son nouveau contrat-plan, entend se focaliser sur la reconversion des hors-casiers en casiers et le développement des aménagements sommaires afin de viabiliser et mettre en valeur de grandes superficies à moindre coût. Le géant rizicole compte également sur l’accélération de la mise en œuvre du Programme national sur le système de riziculture intensif (PN-SRI), la diffusion des variétés de riz hybrides développées par la recherche agricole, l’établissement de la carte de fertilité des sols et l’actualisation des normes de fertilisation.
À ce propos, le PDG de l’Office du Niger a souligné que sa
structure a signé, en janvier 2023 une convention de 3 ans avec l’Institut
d’économie rurale (IER) afin d’actualiser les normes de fertilisation.
Abdel Karim Konaté a saisi l’occasion pour saluer les
efforts consentis par l’État, en termes de financement des activités et de
sécurisation des zones de production, pour accompagner le développement de
l’Office du Niger. Il a aussi témoigné de sa gratitude aux travailleurs, Forces
armées maliennes, cadres des départements ministériels et Partenaires
techniques et financiers, en particulier la Coopération allemande, qui poursuit
son accompagnement dans le cadre de la mise en œuvre du projet N’Débougou IV.
AMAP-Ségou
Mamadou SY
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