Suite à l’annonce de ces sanctions, les autorités maliennes ont tenu le lendemain un conseil des ministres extraordinaire pour examiner les conclusions de ces deux sommets. Elles ont appelé l’ensemble des populations de l’intérieur et de la diaspora à une mobilisation générale sur toute l’étendue du territoire ce vendredi. C’est à cet appel que les Maliens ont répondu cet après-midi à travers une mobilisation sans précèdent au Boulevard de l’Indépendance. Au cours du rassemblement qui a vu la présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, de plusieurs membres du gouvernement et des institutions, les intervenants ont dénoncé des sanctions illégales et injustes des deux organisations sous-régionales contre le Mali. Le Premier ministre Choguel Kokalla a salué les autorités guinéennes qui ont refusé d’appliquer ces sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa. Il a remercié la Russie et la Chine, présentes aux côtés du Mali depuis son accession à l’indépendance, pour s’être opposées à un durcissement de ces sanctions au niveau du Conseil de securité de l’Onu. Avant de saluer la Mauritanie et l’Algérie pour leur soutien. De même que les syndicats, partis politiques, personnalités africaines et autres soutiens qui se sont manifestés à l’endroit du Mali face à ces sanctions. Le chef du gouvernement, qui soutient que les autorités ne suivront que la volonté exprimée par le peuple malien, a indiqué qu’elles sont toujours ouvertes au dialogue avec la Cedeao et l’Uemoa. Pendant que des milliers de personnes étaient rassemblées à Bamako, d’autres rassemblements avaient lieu au même moment dans toutes les régions du Mali pour exprimer à l’unisson, le soutien du peuple aux autorités de la Transition. Mais aussi pour dénoncer les sanctions extrêmes prises contre notre pays qui croupit déjà sous le poids de l’insécurité et d’une crise multidimensionnelle qui lui est imposée depuis une décennie.
Dieudonné DIAMA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.