
Elle a, à son actif, trois titres de championnat d’Afrique U16 Filles
(2021-2022 et 2023). Astou, sacrée pour la première fois Reine de l’histoire du
basket-ball malien (en 1992) s’est dite heureuse de retrouver le plancher, 20
ans après sa retraite sportive. Cette dernière qui fut l’une des meilleures
joueuses du basket-ball malien a accepté de répondre à notre sollicitation dans
la cour de la Maison des jeunes de Bamako où nous l’avons retrouvée en plein
entraînement avec ses mômes. «C’est en 2018 que j’ai été nommée entraîneuse
adjointe de la sélection nationale féminine U16 par la Fédération malienne de
basket-ball (FMBB). Depuis, cette année là, je dirige les entraînements trois
fois dans la semaine, avec l’entraîneur principal», introduira l’ancienne
joueuse du Stade malien et des Aigles Dames.
Avec
les enfants, Sidibé Astou N’Diaye ne s’ennuie guère. Elle participe aux séances
avec ses protégées et montre toujours une passion débordante pour la balle au
panier. Et quand une joueuse commet une bourde sur le plancher, Astou se fait
tout de suite entendre. «C’est quoi ça ? Est-ce comme ça qu’il faut jouer ?
Allez, viens là, prend le ballon», peste-t-elle. Mais avec les enfants, Sidibé
Astou N’Diaye privilégie toujours la pédagogie et derrière ses coups de gueule,
se cache plutôt une mère de famille et une sélectionneuse hyper gentille. «Je
suis aussi une maman, il y a l’instinct maternel en moi donc je crie souvent
pour que les joueuses puissent faire la part des choses entre la distraction et
le travail. Je leur fait comprendre qu’il faut une concentration débordante aux
entraînements afin d’être prêtes pour les matches», soulignera Mme Sidibé.
Se
prononçant sur l’objet de notre rencontre qui est la Journée internationale des
femmes, l’ancienne basketteuse invite les femmes à ne pas rester à la maison.
«Je les exhorte à se rendre utiles et rentables et de ne pas se contenter
d’être seulement une femme de ménage. Elle les convie à intégrer les
associations du quartier, de la commune voire nationales afin qu’elles
impriment leur participation au développement du pays. Il est grand temps que
les femmes soient traitées sur le même pied d’égalité que les hommes», affirme
Mme Sidibé Astou N’Diaye.
Mariée et mère de trois enfants, Sidibé Astou N’Diaye a opté pour le commerce après sa retraite. Il faut rappeler que Mme Sidibé Astou N’Diaye a remporté le panier d’or de FIBA-Afrique en 2017, et a réalisé la bagatelle de 10 doublés coupe du Mali-championnat avec le Stade malien, contre un doublé avec le Djoliba AC. En équipe nationale, l’ancienne pivot a été sélectionnée 75 fois et a participé à dix phases finales de Coupe d’Afrique.
Djeneba BAGAYOGO
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..