Les FAMa ont, en effet, à travers deux opérations de frappes aériennes, le 14 avril dernier, neutralisé « une douzaine de terroristes dans la forêt de Ganguel à environ 10 km de la commune rurale de Mourrah », indique l'état-major général. Selon la note de l'Armée, ces frappes ont permis de neutraliser quelques cadres du GSIM « dont Samir Al Bourhan, un cadre terroriste Franco-tunisien, parlant français et arabe, dépêché par lyad Ag Ghaly et deux de ses accompagnateurs du GSIM ».
Ces opérations ont été menées, précise l’état-major, sur la base de renseignements techniques bien précis faisant état d'un regroupement de terroristes dans la zone avec la présence d'un émissaire d'lyad Ag Ghaly,
Après la débâcle subie par la Katibat Macina, l'émir du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) a dépêché dans la zone de Ganguel une délégation en vue de remonter le moral des combattants de la Katibat et leur apporter les soutiens financiers et logistiques tant attendus.
L'objectif de la mission d'Al Bourhan dans cette zone était de transmettre un message de propagande selon lequel les FAMa s'inscrivent désormais dans une entreprise d'extermination de la communauté peulh, rapporte la source militaire. « C'est dans cet ordre d'idée qu'il devrait rencontrer les combattants de la Katibat des secteurs de Youwarou, Ténenkou, Djenné, Ganguel, Mayatake et enfin rejoindre un pays voisin », précise le document.
L'état-major général des Armées rassure les populations qu'aucun effort ne sera de trop pour les FAMa dans leur lutte implacable pour la protection des personnes et de leurs biens.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.