La rencontre était animée par le président de la commission ad hoc du football professionnel, le général Bréhima Diabaté, qui avait à ses côtés le 1er vice-président de la Femafoot, Moussa Sylvain Diakité, et le président de l’AJSM, Oumar Baba Traoré. Quelques membres de la commission ad hoc étaient également présents à la rencontre. «Le championnat national de football professionnel débutera lors de la prochaine saison», a dit d’entrée de jeu le président de la commission ad hoc, précisant que 14 clubs participeront à l’édition inaugurale. «Nous allons accompagner ces clubs, guider leurs pas pour qu’ils puissent remplir les critères qui ne sont pas faciles. Nous allons gérer, s’il y a des embuches, nous allons les dépasser ensemble», a promis le général Bréhima Diabaté, avant d’indiquer que le lancement d’un championnat professionnel est une exigence de la Fédération internationale de football (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF).
«Si nous ne lançons pas le championnat professionnel, nos clubs ne pourront pas participer aux compétitions de la CAF», a continué le conférencier. Avec l’instauration du championnat professionnel, les joueurs seront tous des salariés et les salaires ne peuvent être inférieurs au SMIG (salaire interprofessionnel garanti) qui est de 40.000 Fcfa au Mali, a détaillé le premier responsable de la commission ad hoc, avant d’annoncer que le football professionnel débutera pour les clubs de deuxième division lors de l’exercice 2026-2027. «Quand nous aurons les deux championnats, la Ligue nationale de football professionnel sera également mise en place», a terminé le général Bréhima Diabaté.
Auparavant, le 1er vice-président de la Femafoot, Moussa Sylvain Diakité, a indiqué que le cahier de charges a déjà été élaboré par la commission ad hoc de football professionnel, ajoutant que le document prend en compte les réalités des clubs et du football maliens. «Nous nous sommes inspirés de l’exemple des pays voisins qui nous ont dévancés dans le professionnalisme. Le cahier de charges a été élaboré sur la base de nos réalités. Nous allons essayer de démarrer avec quelque chose de concret et correct et nous allons continuer à améliorer au fil des années», a déclaré Moussa Sylvain Diakité, qui compte sur un accompagnement de l’État pour la réussite du projet. «Nous allons avancer, il y a des acquis et nous allons essayer de les renforcer», complètera le 1er vice-président de la Femafoot.
Quant à Mohamed Soumaré, membre de la commission ad hoc du football professionnel, il a surtout parlé des critères que les clubs doivent remplir pour être éligibles. Entre autres, on peut citer les dispositions législatives et réglementaires en vigueur au Mali, en matière de fiscalité, d'emploi et de prévoyance sociale, l’engagement des clubs à mettre en place des équipes junior, cadette et minime, qui constitueront le futur centre de préformation et de formation. Ce n’est pas tout, les clubs doivent disposer également d'un encadrement technique à la tête duquel se trouve un entraîneur disposant d'un diplôme "A", "B" ou "C" de la Confédération africaine de football (CAF) ou tout autre diplôme équivalent reconnu par la direction technique nationale (DTN) et disposer d'un encadrement médical dirigé par un médecin (niveau minimum) spécialisé en médecine sportive ou agréé par la commission centrale médicale de la Femafoot, avoir un stade fonctionnel doté d'un terrain réglementaire (gazonné, stabilisé ou synthétique), avoir un siège avec une adresse correcte et vérifiable, avoir un compte bancaire au nom du club, engager un comptable ou travailler avec un cabinet comptable agréé afin de tenir une comptabilité régulière, bancariser tous les salariés.
S’y ajoutent la comptabilisation régulière de toute opération effectuée au profit des joueurs professionnels, des entraîneurs et toute autre personne bénéficiant d'un contrat, la présentation d’une liste de 18 joueurs au moins et de 30 joueurs au plus, sous contrat avec une copie de leur inscription à la sécurité sociale. Avant le début de la saison, tous les clubs doivent aussi produire un plan détaillé de financement de leurs budgets prévisionnels et au moins 10% de leurs budgets au fonctionnement doivent être consacrés à leurs centres de formation.
Abdramane DIOMA
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