Dans un communiqué publié lundi dernier, l’état-major général des Armées souligne que les FAMa, conformément à leur mission régalienne, ont, dans leur riposte, priorisé la sécurité et la protection des populations civiles, prises en étau pendant les intenses combats de rues. Il signale que les renforts aéroterrestres ont été déployés en appui, y compris des frappes aériennes de précision.
Côté ami, l’Armée déplore un bilan provisoire de cinq morts et 20 blessés, 11 portés disparus, des dégâts matériels en cours d’évaluation, y compris un avion d’appui feu ayant fait un atterrissage forcé dont l’équipage est recherché.
Côté terroriste, la source militaire fait un constat de sept corps abandonnés dans le camp de l’Armée de Terre, huit véhicules détruits dont certains équipés d’armes lourdes avec des occupants, estimés à une trentaine, neutralisés. « Plusieurs blessés ont été évacués en soins dans le secteur. Les frappes aériennes ont visé plusieurs autres cibles dans la zone », fait remarquer la hiérarchie militaire.
L’état-major général des Armées salue le professionnalisme des FAMa qui a permis de limiter les dommages collatéraux civils. Il s’incline devant la mémoire des morts au combat et souhaite prompt rétablissement aux blessés, tout en saluant le soutien remarquable des populations du secteur avant, pendant et après les combats.
Les Forces armées maliennes se consolident sur leurs positions dans la localité et rassurent les populations de leur engagement à poursuivre la lutte contre les terroristes dont le seul but était de faire un carnage et faire porter la responsabilité par les FAMa.
L’Armée précise que la zone est sous surveillance et observations aériennes avec pour objectif, la recherche et la destruction des terroristes en débandade.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.