C’était au cours d’une réunion virtuelle sous la présidence de l’ambassadeur Boudjemaa Delmi, président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (CSA).
Dans un communiqué rendu public par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ce jeudi, la Médiation internationale dit avoir pris acte des préoccupations exprimées par les parties au cours de ces consultations.
Elle indique également avoir relevé leur attachement à l’Accord de paix, et souligne que celui-ci constitue le cadre le plus viable pour restaurer durablement la paix et la sécurité dans le Nord du Mali et contribuer de façon significative à la stabilisation de la région dans son ensemble.
La Médiation internationale « poursuivra ses démarches auprès des parties signataires dans les jours à venir », relève le communiqué. Elle entend également leur soumettre des propositions concrètes en vue de relancer et d’accélérer le processus de mise en œuvre. Notamment à travers la tenue, le plus rapidement possible, d’une « réunion de haut niveau du CSA qui s’accorderait sur des actions prioritaires et concrètes de nature à restaurer la confiance entre les parties et à répondre aux besoins des populations sur le terrain ».
La Médiation internationale attire l’attention sur le fait que la « persistance de l’impasse actuelle est porteuse de graves dangers et qu’aucun effort ne doit être ménagé pour surmonter cette impasse au plus vite ».
Compte tenu de l’importance des consultations qui ont eu lieu à Bamako, à Kidal et à Alger, la Médiation internationale a émis « le souhait d’être reçue, en temps utile, par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour lui rendre compte de ces consultations et solliciter ses vues sur la marche à suivre ».
La Médiation internationale exhorte à nouveau les parties signataires à s’abstenir de tout acte ou toute déclaration susceptible de remettre en cause les acquis enregistrés dans la mise en œuvre de l’Accord et d’entraver les efforts en cours pour relancer la dynamique de paix. Elle demande à la Minusma, qui préside la Commission technique de sécurité (CTS), de convoquer, dans les plus brefs délais possibles, une réunion de la CTS. Cela pour faire le point de la situation sur le terrain et faciliter l’opérationnalisation du groupe de travail mandaté de réviser les arrangements sécuritaires, dont la mise en place avait été convenue lors de la rencontre de la 54è session ordinaire de la CTS en date du 4 octobre 2022.
Souleymane SIDIBE
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