Le 13 février a été proclamé par la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), lors de sa 36è session en 2011, et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2012 comme date anniversaire de la Journée mondiale de la radio (JMR). Pour cette année au Mali, le thème retenu est : « la radio au service de la concorde nationale ». Intervenant à ce propos, le ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration a indiqué sur l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM) que le choix de ce thème est plus opportun et très pertinent.
Alhamdou Ag Ilyène a fait remarquer que le Mali comme tous les pays de la sous-région sont victimes de toute forme d’adversité qui se manifeste par la violence, les contraintes politique, sociale, économique de toute genre. « C’est pour cela que nous avons convenu qu’il est nécessaire de mettre un accent sur la reconstruction de la concorde nationale pour que la radio puisse atteindre le maximum de gens », a fait savoir le ministre chargé de la Communication, affirmant que la radio est l’instrument le plus efficace dans cette société d’oralité.
L’objectif de la JMR est de sensibiliser le grand public et les médias à la valeur de l’audio de service public. Aussi d’encourager les décideurs à promouvoir la radio libre, indépendante et pluraliste. Cette journée est l’occasion également de célébrer la radio en tant que médium ; développer la coopération internationale entre radiodiffuseurs ; encourager les principaux réseaux ainsi que les radios de proximité à promouvoir l’accès à l’information et la liberté d’expression.
Selon différents rapports internationaux, la radio reste l'un des médias les plus fiables et les plus utilisés. Faut-il rappeler que ce sont 491 radios autorisées au Mali dont 179 commerciales et 312 non commerciales, y compris deux radios publiques et trois internationales.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.