
Après avoir
obtenu sa maîtrise en administration publique en 1987 à l’ancienne École
nationale d’administration (ENA), le natif de Nioro du Sahel décide d’apprendre
l’informatique au Centre de formation technique de Quinzambougou (CFTQ), en
Commune II du District de Bamako, avant de se lancer en 1992 dans l’infographie
avec la création de l’hebdomadaire : Le Républicain.
Mais dans
son jeune cœur d’informaticien couvait l’envie de se former et de trouver sa
voie après de nombreuses formations au pays, mais aussi à l’étranger. Selon de
nombreux confrères, Ely passait de nombreuses heures à lire et relire les
articles avant de commencer le montage. Ce qui lui a valu d’être considéré par
ses collègues journalistes comme le premier «chasseur de coquilles». Pour
certains, c’est de là qu’il tire sa passion pour le journalisme et son
attachement à la liberté de presse et celle d’opinion.
«C’est avec
une tristesse et émotion que nous avons appris le décès à Paris d’Ely Dicko»,
explique l’ancien directeur de publication de l’hebdomadaire «Le Carcan»,
Abdoul Karim Dramé. Les deux ont créé en 1997 ce journal qui a fini par devenir
en 2000 «Le Reflet». Bien avant, les deux hommes avaient aussi travaillé
ensemble sur le premier journal privé malien de paris hippique :
«Inter-Tiercé». Ce bihebdomadaire tirait à plus de 1.000 exemplaires entre 1994
et 2000.
Ely Dicko
était un journaliste talentueux, alerte, tranchant et d’un grand humanisme.
«Ely ne laissait jamais apparaître ses émotions. Curieux et créatif, il avait
une grande capacité d’écoute», relève Abdoul Karim Dramé. Chacun de ses papiers
était rédigé avec rigueur et profondeur. L’homme est resté pendant longtemps un
conseiller pour les jeunes journalistes.
Il s’était installé à Paris pour des raisons de famille. Il a été dans les années 2010, le correspondant du Quotidien national (L’Essor) et a publié de nombreux articles sur la vie de nos compatriotes en France. D’une grande disponibilité pour tout le monde, notamment pour ses confrères maliens qui avaient la chance de faire un petit tour du côté de Paris, il s’en est allé sur la pointe des pieds. Dors en paix grand-frère !
Youssouf DOUMBIA
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