
La structure est aussi frappée de plein fouet par une restriction budgétaire
C’est
dans ce contexte un peu plus compliqué que le Fonds a tenu, vendredi dernier,
au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, la 9è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion
était présidée par le ministre chargé de l’Artisanat, Andogoly Guindo, en
présence du directeur général du Faic, Dr Bréma Moussa Koné, et de la
quasi-totalité des administrateurs.
L’examen et l’adoption du compte rendu et le
point d’exécution des recommandations de la précédente session; l’examen et
l’adoption du rapport d’activités 2023 ; le point d’exécution du budget
pour le même exercice, ainsi que l’examen et l’adoption du programme
d’activités 2024 ; mais aussi du projet de budget de l’année
2024 étaient les points inscrits à l’ordre du jour. Les administrateurs se
sont aussi prononcés sur le projet de contrat de performance de cette
année.
Dans
son discours d’ouverture, le ministre Andogoly Guindo a salué les
administrateurs pour leur détermination à œuvrer pour la promotion de
l’industrie cinématographique dans notre pays à travers leurs analyses et
recommandations pertinentes lors des sessions.
«La session se tient à un moment où le financement du Faic subit de plus
en plus de restriction depuis son opérationnalisation en 2019», a souligné le ministre de l’Artisanat, de la
Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, avant de rappeler le contexte
du pays et les difficultés de mobilisation des ressources financières.
Malgré les multiples difficultés rencontrées,
le Fonds a obtenu en 2023, quelques résultats encourageants. Il a appuyé deux
festivals nationaux de cinéma à hauteur de 3 millions de Fcfa chacun. Le
ministre Guindo est revenu sur les difficultés de mobilisation des ressources,
notamment en termes de dotation initiale estimée à 6 milliards de Fcfa.
Aussi, le défi de la diversité des sources de financement de l’industrie cinématographique du Mali et la formation des acteurs du secteur. Et de dire que le Faic a enclenché le processus d’institutionnalisation de la redevance cinématographique et audiovisuelle pour atténuer les contraintes financières.
Le
budget 2024 est orienté vers les priorités définies en tenant compte de la
disponibilité des ressources. Il répond aux objectifs du programme d’activités
soumis à l’approbation des administrateurs. Il est arrêté en recettes et en
dépenses à un peu plus de 170 millions de Fcfa contre une prévision initiale de
plus de 200 millions de Fcfa en 2023.
Le ministre chargé de la Culture a tenu à rassurer sur le cinéma malien qui se porte très bien, selon lui. Malgré certaines difficultés, des hommes et des femmes, engagés pour la cause du cinéma, œuvrent tous les jours pour porter haut le 7è art dans notre pays.
Dr Bréma Moussa Koné a tenu à partager certaines préoccupations ayant trait à la mobilisation des fonds qui constitue un enjeu majeur de la mission de son service. Nonobstant cette contrainte, le FAIC a pu soutenir des festivals et organisé des actions en vue de jouer pleinement sa mission dans la promotion de l’industrie cinématographique au Mali. Un autre souci évoqué par le patron du Faic, demeure les difficultés liées aux textes du Fonds
Amadou SOW
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