
Le Projet prévoit de s’attaquer aux différents goulots d’étranglement comme le faible accès au financement
Dans le cadre de l’élaboration de son plan d’actions pour la mandature 2022-2027, le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a constitué cinq groupes de travail chargés de faire un diagnostic et de proposer des solutions sur des domaines économiques spécifiques. Il s’agit de l’énergie, des infrastructures, des ressources humaines, du financement et de la fiscalité. Au terme des travaux, une restitution des conclusions a été initiée à l’endroit des différents départements ministériels, des chefs d’entreprises ainsi qu’au président de la Transition.
C’est à l’issue de ces étapes que le CNPM a jugé nécessaire et pertinent de faire le même exercice à l’endroit des partenaires techniques et financiers (PTF) et des chanceliers présents dans notre pays. Cette rencontre d’échanges a été dirigée, mercredi dernier dans un hôtel de la place, par le président du CNPM, Mossadeck Bally. Elle visait à recueillir les avis et suggestions des PTF afin de parfaire le travail que le bureau du CNPM a entamé depuis son installation. L’objectif était également de renforcer et de rationaliser l’écosystème des affaires et de contribuer à faire des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) des leaders dans leurs secteurs d’activité au Mali et dans la sous-région.
Parallèlement, le Patronat, conformément à sa vision stratégique de faire du secteur privé le moteur d’un développement socio-économique puissant et durable, a formulé le Projet pour l’innovation et l’accélération de la transformation des entreprises au Mali (Piate). Aux dires de son président, ce Projet est un élément important de leur démarche et un modèle de partenariat que sa structure espère multiplier et pérenniser. En cela, a-t-il poursuivi, les PTF peuvent s’appuyer sur le CNPM, comme partenaire crédible dans le déploiement de leurs politiques de développement au Mali, notamment en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires et le développement des investissements productifs. Mossadeck Bally a invité les participants à réfléchir à des alternatives de déploiement de leurs actions pour cette fin. «Ensemble, nous pouvons créer un environnement propice à l’investissement, l’innovation et la création d’emplois, tout en renforçant la compétitivité nationale», a-t-il déclaré.
CINQ AXES STRATÉGIQUES- Présentant le Piate, Dr Abdoulaye Touré, enseignant-chercheur, dira que cette innovation s’inscrit en droite ligne de la nouvelle vision du CNPM et son plan d’actions 2022-2027. Il est articulé autour de cinq axes stratégiques, à savoir la mise en place d’un Centre de formation d’appui aux écoles privées pouvant donner un appui complet aux PME, la restructuration des PME dans les chaînes de valeurs, l’amélioration de l’accès au financement et la promotion des produits Made in Mali. Pour ce faire, a-t-il renchéri, le Projet ambitionne de s’attaquer aux différents goulots d’étranglement comme le faible accès au financement et la problématique de l’organisation professionnelle des acteurs privés. Parlant des attentes, Dr Abdoulaye Touré dira que cette rencontre vise à mobiliser un financement nécessaire auprès des PTF pour le lancement du Piate. À moyen terme, le CNPM souhaiterait mobiliser les financements et démarrer rapidement les activités.
L’économiste pays principal de la Banque africaine de développement (Bad) au Mali, Sie Tioye Antoine, a expliqué que son institution dispose de deux volets qui concernent le financement formel et les financements de plus en plus innovants pour accompagner les petites entreprises dans le cadre de la microfinance. De son avis, l’expérience de la Bad, c’est d’accorder des financements, avec des taux d’intérêts assez raisonnables, qui permettent aux petites entreprises d’avoir un équilibre financier et rembourser plus facilement leurs prêts.
Fadi CISSE
La radio est un outil incontournable d’alerte des populations, de diffusion des messages de prévention. Elle contribue aussi à l’adoption de comportements adaptés face aux catastrophes.
Cette guerre empêche notre pays d’avoir accès à des ressources sur le marché sous-régional et international. Elle concerne également nos sociétés et entreprises publiques, explique le ministre chargé du Commerce, Moussa Alassane Diallo.
Ce cadre de concertation permettra non seulement d’avoir un plan de travail pour 2025, mais aussi de considérer toutes les attentes de la population en amélioration leurs conditions de vie.
Des projets ont été pensés. En attendant leur réalisation, la mobilité sur le fleuve reste un rêve que caresse plus d’un Bamakois.
Les besoins annuels de notre pays en ciment sont estimés à 3.600.000 tonnes, a précisé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, lors de sa rencontre avec les acteurs du secteur.
La rencontre permettra de discuter de la mise en place d’une compagnie aérienne qui permettra de desservir l’Afrique, mais aussi le reste du monde.