
L’interview a été réalisée par nos confrères, Yaya Konaté de l’ORTM et Alexis Kalambry, directeur de publication de «Mali-Tribune»
Le ministre chargé de l’Environnement, Mamadou Samaké
Dans son intervention, le ministre Samaké a rappelé que la mission de son département est la mise en œuvre des politiques nationales en matière d’environnement et d’assainissement, ainsi que la prise en compte des aspects du développement durable et des autres stratégies et politiques.
L’invité
de Mali kura taasira a, par ailleurs, indiqué que la question de l’insalubrité
de la ville de Bamako est l’une des priorités des autorités de la Transition.
C’est pourquoi, a-t-il révélé, le président Assimi Goïta a instruit la mise en
place d’un comité interministériel, coordonné par le ministre d’État, ministre
de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du
gouvernement. Ce comité a pour mission de se réunir chaque fois que c’est
nécessaire pour créer des orientations, échanger et développer des stratégies
en collaboration avec d’autres structures techniques afin de résoudre ce
problème persistant.
Concernant le non-renouvellement du contrat avec Ozone,
Mamadou Samaké a rappelé que cette société, prestataire engagée par la
collectivité avec le soutien de l’État pour gérer la question des déchets, n’a
pas répondu aux attentes. Ainsi, a-t-il poursuivi, le contrat d’Ozone arrivé à
terme n’a pas été renouvelé en raison de dysfonctionnements entre les acteurs
impliqués, notamment les Groupements d’intérêt économique (GIE), l’opérateur
principal (Ozone), les collectivités qui sont les maîtres d’ouvrage et l’État
qui supervise l’ensemble du processus.
GESTION
DURABLE DES DÉCHETS SOLIDES- À ce propos, Mamadou Samaké a souligné
l’importance de recourir à des prestataires nationaux pour la gestion des
déchets solides. Il a également annoncé plusieurs initiatives à court, moyen et
long termes, dont le projet de résilience urbaine de la ville de Bamako,
financé par la Banque mondiale. Ce
projet de 250 millions de dollars (environ 137,500 milliards de Fcfa) vise à
établir les bases d’une gestion durable des déchets solides de la ville. Des
investissements structurels comprennent la construction de deux décharges
conformes aux normes internationales, la construction d’une nouvelle décharge à
Mountougoula, la mise aux normes de 25 décharges de transit, l’évacuation
d’urgence de 400 m3 de déchets dans un délai maximal d’un mois et demi, et
l’évacuation de 300.000 m3 de déchets dans les grandes décharges de transit de
Bamako, a-t-il expliqué.
Le ministre chargé de l’Assainissement a rappelé que le processus de décentralisation initié par le décret n°572 du 24 juillet 2014 définit les compétences à transférer aux collectivités territoriales en matière d’assainissement, englobant l’évacuation des ordures jusqu’à la décharge finale, ainsi que la réalisation et le curage des caniveaux. Les collecteurs sont désormais considérés comme des infrastructures majeures relevant de l’État, notamment de la direction nationale de l’assainissement, du contrôle des pollutions et des nuisances (DNACPN), responsable du curage des collectivités. En 2023, 66 collecteurs ont été curés à Bamako, évitant ainsi les inondations.
LA
PROTECTION DU FLEUVE NIGER- Par ailleurs, le ministre Samaké a souligné les
efforts en cours pour protéger le fleuve Niger. Il a rappelé que l’État a mis
en place l’Agence du bassin du fleuve Niger, qui est chargée de coordonner les
actions de protection du fleuve. Il a fait savoir que dans le cadre de ce
projet, beaucoup d’activités génératrices de revenus ont été menées dans le
bassin intérieur du fleuve Niger notamment des activités de financement des
projets tels que l’agriculteur, la pisciculture, le maraîchage pour accompagner
les populations qui vivent le long de ce fleuve. S’y ajoutent des travaux de
réhabilitation des quais de Macina, de Diafarabé et des actions de lutte contre
toutes actions illicites qui polluent le fleuve.
En
ce qui concerne la déforestation, le ministre chargé de l’Environnement a
souligné l’importance de trouver une alternative à l’utilisation du charbon de
bois et du bois de chauffage, mettant en avant des projets visant à promouvoir
des combustibles alternatifs, tels que des briquettes combustibles, sont en
cours avec l’Agence de la Grande muraille verte. Il a également noté l’arrêt de
l’exportation de bois au Mali. Mamadou Samaké a aussi relevé que la forêt
classée de Tiéfala a accueilli environ 70 spécimens dans le cadre du programme
de protection des animaux sauvages.
En ce qui concerne la participation du Mali à la Cop24, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a souligné les retombées significatives, notamment l’opérationnalisation des mécanismes des pertes et dommages, le refinancement des fonds verts pour le climat et d’adaptation, ainsi qu’une annonce de 85 milliards de dollars pour soutenir les pays en développement.
Amadou GUEGUERE
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