
C’était en présence du maire de la Commune urbaine de Ségou,
Nouhoum Diarra, du président du Conseil régional de Ségou, Siaka Dembélé et du
coordonnateur régional des chefs de village, fraction et quartier, Oumar
Togora. Cette
réunion fait suite au communiqué du ministre d’État, ministre de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation demandant aux
gouverneurs de région d’organiser des rencontres avec les autorités traditionnelles.
L’objectif était de les informer des nouvelles directives du président de la
Transition visant à asseoir une paix durable dans notre pays.
À
l’entame de son discours, le gouverneur de la Région de Ségou a
exprimé sa gratitude pour la participation massive des autorités
traditionnelles à cette rencontre. Selon Alassane Traoré, cela témoigne de leur
engagement et de leur attachement à la vision des autorités de notre pays, qui
aspirent à faire du Mali un pays souverain respecté et estimé au sein de la
communauté internationale. Le chef de l’exécutif régional a ensuite souligné
que depuis l’accession de notre pays à l’indépendance jusqu’en 2015, l’Algérie
ainsi que d’autres nations ont assumé le rôle de médiateur dans les conflits
entre le Mali et les groupes rebelles. «Cependant, les différents accords n’ont
pas permis de ramener la paix dans notre pays sur une longue durée», a-t-il
noté.
La
décision du chef de l’État de privilégier une approche nationale dans le
processus de paix vise à encourager un dialogue direct entre les différentes
parties maliennes en vue de promouvoir la paix et la réconciliation. Certains
sujets, tels que l’unicité, la laïcité de l’État et l’intégrité territoriale ne
seront pas abordés lors de ces discussions. Les principes fondamentaux guidant
l’action publique du Mali, à savoir le respect de la souveraineté, des choix
stratégiques nationaux et la défense des intérêts de notre peuple restent
prioritaires dans le processus décisionnel. Pour ce faire, un comité de
pilotage du dialogue direct inter-maliens sera mis en place très prochainement.
Les conclusions de ce comité sont attendues en février, a indiqué le gouverneur
Alassane Traoré.
Le chef de l’exécutif régional a exhorté les légitimités traditionnelles à s’engager davantage pour accompagner les autorités de la Transition, comme elles l’ont toujours fait, et à relayer ces informations vers leurs bases respectives afin que chaque Malien comprenne l’enjeu et s’inscrive dans cette dynamique. La réunion s’est achevée par des prières et bénédictions pour la paix dans notre pays.
AMAP-Ségou
Mamadou SY
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..