
C’était en présence des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique et de la médiation internationale ainsi que des représentants des mouvements signataires de l’Accord et de l’inclusivité.
Au terme de la rencontre, qui a duré cinq jours, les participants ont demandé l’intégration de 26.000 ex-combattants en deux tranches de 13.000 dont la première est repartie selon le quota ayant fait l’objet d’un consensus entre les parties et la seconde sur une période de deux ans, notamment 2023-2024. Ils ont également requis la création et l’opérationnalisation d’une commission ad hoc en charge de conduire les travaux et de formuler des propositions pour la gestion au cas par cas des hauts cadres civils et militaires des Mouvements signataires.
Cette commission qui sera mise en place de façon collégiale dans le meilleur délai proposera des modalités de prise en charge des hauts cadres militaires des Mouvements signataires à intégrer dans la chaine de commandement. « Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour diligenter les réformes politiques et institutionnelles non liées à la réforme constitutionnelle », indique le communiqué final de la rencontre.
Aussi, le document ajoute-t-il qu’en ce qui concerne les réformes prévues par l’Accord qui sont liées à la révision constitutionnelle, le soin est laissé au gouvernement de « veiller à les soumettre pour être prise en charge dans la rédaction de la nouvelle constitution en étroite collaboration avec les Mouvements signataires ».
Par ailleurs, les parties se sont félicité de la tenue de cette rencontre qui marque l’amorce d’une nouvelle dynamique positive dans le processus de la mise en œuvre de l’Accord.
« Le gouvernement et les Mouvements réaffirment leur pleine détermination et leur ferme engagement à poursuivre dans le même esprit les échanges et l’ensemble des actions nécessaires pour la stabilisation du Mali, la restauration et la consolidation d’une paix durable au bénéfice de notre peuple et de notre nation », conclut le communiqué.
Bembablin DOUMBIA
L’opération se déroulera en trois phases. Elle commencera le 1er octobre et prendra fin le 31 décembre prochain.
Cette édition prévoit de raviver la mémoire collective en valorisant les croyances communes et les pratiques culturelles comme des vecteurs d’unité. Il s’agit aussi de mobiliser les femmes et la jeunesse autour de la transmission des valeurs ancestrales de paix.
La capitale malienne abrite, à partir de ce lundi 15 septembre, la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE). La cérémonie de lancement se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) autour du thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de co.
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.