À Bamako apparemment aucun obstacle ne
semble dissuader les voleurs lorsqu’ils sont décidés à accomplir leurs sales
besognes. Dans certtains cas, peu importe l’atmosphère dans laquelle ils
veulent opérer. L’important pour eux, c’est d’agir vite pour obtenir ce dont ils ont besoin,
laissant leurs victimes dans le désespoir.
Ils oublient que le miracle existe et que Dieu peut se manifester au bon
endroit et au bon moment pour certaines d’entre elles. C’est le cas du héros de
cette histoire que nous désignos par le pseudonyme Sory, un chauffeur de taxi
qui est passé à un doigt de la perte de sa voiture de transport en commun. Cela
s’est passé la semaine dernière à Djicoroni Para, un quartier populeux de la
Commune IV du Distrct de Bamako.
Ce jour-là, il était environ 20 heures, une
heure à laquelle très souvent la circulation grouille de véhicules. Dans ce
quartier populaire, les rares piétons cherchaient encore à se frayer un chemin
dans un bruhaha de moteurs et d’odeur de fumée qui s’échappait des tuyaux de la
multitude d’engins occupant le bitume, comme c’est le cas généralement au
niveau des grands axes de la capitale. C’est dans cette atmophère
indescriptible que les usagers ont été surppris de voir une scène surréaliste. Le
taximan qui venait d’échapper au vol rocabolesque de son véhicule, courait à
grandes enjambées pour « récupérer » son taxi des mains d’un voleur.
Peu avant, sans se douter du moindre problème, Sory, au volant de son taxi arriva tout doucement et se gara sur le bas côté de la chaussée. Le taximan savait tout sauf qu’il était poursuivi par un inconnu qui en voulait à son véhicule.Cependant, tout laissait à croire qu’il était lui aussi pressé par une situation d’urgence. La preuve ? Sory sortit de sa voiture pour faire irruption dans une échoppe du bord de la route. Mais par imprudence, il n’avait pas pris le soin de faire l’essentiel avant de sortir de sa voiture. En fait le taximan a commis l’erreur de ne pas éteindre le moteur. Pis, de son véhicule, il est sorti en urgence sans refermer la portière, avant de faire irruption dans la boutiique en catatrophe, comme on le dit. Erreur.
Un nouveau chauffeur au volant- C’est le
moment qu’attendait cet inconnu qui le suivait certainement depuis son point de
départ. Dès que Sory sortit de la voiture, l’inconnu s’y engouffra et prit sa
place au volant. Le reste était déjà facile, car le moteur de l’engin tournait
encore. Il lui a tout simplment fallu de poser le pied sur le champignon de
l’acélérateur pour que la voiture reparte de plus belle. Mais cette fois avec
un nouveau chaffeur au volant. L’homme a évité d’accélerer immédaitement pour
ne pas éveiller les soupçons des riverains.
Au même moment, Sory qui se trouvait dans
l’échoppe, réalisa qu’il venait de commettre l’erreur de sa vie. Il voyait que
son taxi était reparti, conduit par un autre cahuffeur. Sans se demander le
reste, il se lança à la poursuite de ce voleur d’un autre genre. À grande
enjambée, tel un athlète lancé sur les 10 mille mètres, Sory se lança à la
poursuite du malfrat qui condusait son taxi. Après qiuelques mètres de course
poursuite, il commença à s’éssouffler. Il fut obligé de recourir aux services
d’un conducteur de mototaxi pour pourchasser son voleur. À ce dernier, il
désigna du doigt sa voiture au chauffeur de la mototaxi et lui demanda de le
poursuivre.
Aini dit, ainsi fait, et tout alla vite. Le conducteur de mototaxi accélera en
trombe, poursuivant le voleur de voiture dans un tumulte indéscritible. Après
quelques mètres de course poursuite, le conducteur de mototaxi rattrapa le
voleur de voiture. Il prit le risque de se mettre sur sa voie pour lui barrer
la route. Sans chercher outre mesure, Sory quitta le siège arrière de la moto
et se jeta sur le voleur dans son taxi. Sans demandrr qoui quev se soit il
commença à lui donner des coups de
poings. Les choses commençèrent à dégénérer et les temoins présents s’y sont
mêlés. Plus le temps passait plus la tension montait d’un cran. Alertée, la
foule grossissait progréssivement.
Informée de ce qui s’était passée, elle tenait à en finir avec le voleur.
Contre toiute attene, celui-ci parvint à se frayer une sortie dans la foule
pour prendre ses jambes au cou. Il alla se refugier dans une maison voisine. En
quelques minutes, la dévanture de cette maison fut enavhie par les badauds dont
certains étaitent prêts à lyncher le voleur sans autre forme de procès. Heureusement
que les policiers avaient été informés par un anonyme de la mauvaise passe dans
laquelle se trouvait le malfrat. Ils arrivèrent et parvinrent à exfiltrer le
malheureux pour le conduire dans leurs locaux devant la foule médusée.
Certains temoins croyaient difficilement à cette scène digne d’un film
hollywoodien. Après le départ des
policiers avec le malheureux, les commentaires allaient bon train. L’homme a
certes échappé à la vindicte populaire. Mais pas la case prison, car les
limiers se sont chargés de la suite pour envoyer le malfrat chez les juges.
Entre temps, Sory reprit son taxi pour poursuivre sa course nocturne.
Tamba CAMARA
Ils étaient englués dans une histoire de morcellement de parcelles dans leur commune. Faute de preuves suffisantes, ils ont été purement et simplement acquittés.
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La session spéciale sur les crimes économiques et financiers a jugé une quinzaine d’accusés dont A. Sissoko, l’intérimaire du défunt maire principal de Sitakily (Région de Kayes).
La semaine dernière, le commissariat de police de Quinzambougou a mis le grappin sur un individu en possession d’arme à feu, de munitions et de produits psychotropes à Bakaribougou, un secteur relevant de leur compétence en Commune II du District de Bamako. Identifié comme « IM », cet indiv.
Contrairement à de nombreux autres voleurs, lui ne jurait que par les billets de banque. Cette obsession pour les « espèces » l’a fait perdre face aux policiers.
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