Au cours des travaux, les membres du Comité d’orientation ont examiné le rapport d’activités semestriel, le Plan de travail du budget annuel (PTBA) révisé au titre 2024. Ainsi, ce budget révisé du PTBA s’élève à 7,952 milliards de Fcfa. Le PTBA initial est globalement révisé à la baisse de 56%.
Initié par
le gouvernement avec l’accompagnement de la Banque mondiale, le PCRSS est une
opération de développement communautaire visant à appuyer la reconstruction et
le redressement de la zone des régions des trois frontières.
S’étendant
sur une période d’exécution de 4 ans, le Projet couvre plusieurs communes des
Régions de Mopti, Bandiagara, Douentza, Gao, Tombouctou et Ménaka. Il contribue
au relèvement et à la résilience des communautés dans les zones cibles de la
région du Liptako-Gourma (Burkina Faso, Mali et Niger) à travers une approche
régionale soutenant des services et infrastructures socio-économiques intégrés.
Cette initiative est une réponse à la crise transfrontalière que vivent les
pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) depuis une dizaine
d’années. Elle résulte d’une approche régionale, concertée et inclusive des
trois États frères, signe d’un engagement à long terme pour soutenir le
relèvement et le renforcement de la résilience de nos communautés impactées par
les conflits.
Dans son
discours d’ouverture, le ministre chargé de la Réconciliation, président du
Comité d’orientation, a souligné que cette 4è session intervient dans un
contexte caractérisé par le changement de l’ancrage institutionnel du Projet
avec le passage en février 2024 de la tutelle du ministère de l’Économie et des
Finances, à celle du ministère qu’il dirige. Ainsi, dans un contexte
d’intégration plus prononcée entre les trois pays du Liptako Gourma, entérinée
par la création de l’AES et conformément à la dynamique engagée par les
autorités de la Transition, il est de la volonté du département en charge de la
Paix, d’impulser de nouvelles orientations au PCRSS, a soutenu le Général de
corps d’armée Ismaël Wagué. Cela, a-t-il renchéri, passe par une vision axée
sur la consolidation de la paix et la restauration de la cohésion sociale, tout
en favorisant une plus grande implication des communautés locales dans la mise
en œuvre et l’évaluation du projet.
«Le PCRSS
servira dorénavant d’instrument au service des communautés, leur permettant
d’exercer pleinement leur responsabilité et participer activement à la gestion
des ressources relatives à leur développement», a déclaré le ministre Wagué.
Toute chose qui, selon lui, se concrétisera à travers une application
exhaustive de l’approche de Développement conduit par les communautés (DCC),
qui met les communautés au début et à la fin de leur propre développement. Et,
permettant de démontrer la présence de l’État et son engagement continu dans
les régions touchées par les conflits, à travers des actions tangibles et durables.
«Nous avons jugé primordial de consolider l’appropriation du Projet par les structures nationales et renforcer l’implication des services techniques régionaux et locaux capables d’assurer la durabilité des actions du Projet», a expliqué le Général Wagué. À cet effet, la Mission d’appui à la réconciliation nationale (Marn) et ses démembrements participeront fortement à la mise en œuvre des activités identifiées et priorisées par les communautés dans les zones 2, 3 et 4 d’intervention du Projet.
Le ministre chargé de la Réconciliation a fait savoir que malgré la baisse des programmations par rapport au PTBA initial, il est important de noter que la nouvelle architecture contribuera à l’atteinte des objectifs de développement avec des réalisations plus adaptées aux préoccupations des bénéficiaires.
Aboubacar TRAORE
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.
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