
Les responsables de l’ONG lors de la conférence de presse, vendredi dernier au siège de l’organisation sis à Hamdallaye ACI 2000
Elle ont porté sur la mise en place du «Réseau
Sahel» des ONG et associations pour prévenir l’extrémisme violent et lutter
contre le terrorisme au Burkina Faso, au Mali et Niger. La structure a lancé
des activités de ce réseau dans les trois pays et procédé à la formation de ses
membres sur les mécanismes d’alerte précoce du Centre national d’alerte précoce
et des réponses et d’alertes précoces (Cnap). Durant la période de référence,
l’ONG a également octroyé des subventions économiques à plusieurs centaines
d’ex-combattants, d’anciens détenus, ainsi qu’à des jeunes et femmes des
Régions de Bandiagara, Gao et Ménaka. Ce, dans le cadre du Projet «de Jeunes
repentis armés à jeunes acteurs de changement positif» (JRAJAC).
À travers ce
projet, Think Peace Sahel, avec l’appui de ses partenaires financiers, a
identifié 500 ex-combattants et ex-détenus, en collaboration avec les autorités
maliennes à travers le programme DDR. Ceux-ci sont répartis entre 70
coopératives et ont été formés dans les domaines de l’entreprenariat et du
leadership avant de bénéficier d’une subvention économique dont le suivi est
assuré par des comités locaux mis en place par le projet à cet effet. Le JRAJAC
intervient dans les localités de Ménaka, Ansongo, Gao, Koro et Bankass.
Ces réalisations phares ont été présentées aux
hommes des médias, vendredi dernier, par les responsables de Think Peace Sahel
au cours d’une conférence de presse, tenue au siège de l’organisation sis à
Hamdallaye ACI 2000. La conférence était animée par son coordinateur national,
Abdou Kola Bocoum, en présence du chargé de programmes Think Peace, Dianguina
Soumaré.
Dans son intervention liminaire, Abdou Kola
Bocoum a rappelé que l’action de Think Peace repose sur des mécanismes
endogènes, autrement dit des solutions développées localement pour résoudre les
conflits. De ce fait, l’organisation travaille en étroite collaboration avec
les communautés locales, les leaders traditionnels, les autorités
administratives et les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour identifier
les causes profondes des conflits et mettre en place des actions concrètes pour
les résoudre, a-t-il souligné. Selon son coordonnateur général, cette approche
participative a permis à Think Peace de gagner la confiance de la population et
de devenir un acteur clé dans la promotion de la paix dans la Région du Sahel.
Pour Abdou Kola Bocoum, la 2é édition de
l’Académie des champions de la paix «Peace champions » a permis de contribuer à
la formation et au renforcement des capacités de plus de 150 jeunes du Burkina
Faso, Mali et du Niger dans les actions de prévention et de gestion des
conflits. Mais aussi de l’extrémisme violent et la lutte contre le terrorisme.
«Ces 150 jeunes sont désormais des ambassadeurs de la paix et prêts pour faire
de leurs communautés des havres de paix».
Aussi, le trimestre 4 a-t-il été
marqué par la clôture du projet «Alternatif redevable pour lutter contre
l’extrémisme racial» (PARLER). Un projet mis en œuvre par Think Peace sur le
financement du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) pour 12
mois (octobre 2022 octobre 2023). Il a permis la vulgarisation du guide de
pêche élaboré par le gouvernement et de créer une prise de conscience des
leaders religieux, des élèves, des enseignants, des jeunes et femmes sur la
tolérance religieuse, la cohésion sociale, le vivre ensemble.
Think Peace est une ONG qui œuvre pour la
promotion de la paix dans la Région du Sahel. De part ses actions remarquables
sur le terrain, elle constitue aujourd’hui une référence dans le domaine de la
prévention et de la résolution des conflits. Fondée en 2015 au Mali, l’ONG a
pour missions de renforcer la collaboration entre les FDS et la population, de
lutter contre l’extrémisme violent et le terrorisme, ainsi que de prévenir la
radicalisation en milieu carcéral et hors carcéral.
Initiée par l’ONG Think Peace, la mise en place
du Réseau Sahel a été financée par le Fonds d’appui aux moteurs du changement
(Famoc) de l’ambassade du Royaume du Danemark dans notre pays.
Aboubacar TRAORE
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