
C’était en présence du secrétaire technique de ce réseau, Hien Landry, de la cheffe du service genre de l’Office national de la santé de la reproduction (l’ONASR), Dr Bintou Tiné Traoré, et de la directrice exécutive de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD), Adam Dicko. L’objectif était de créer un espace d’échanges inclusif et interactif pour susciter la réflexion collective, déconstruire les stéréotypes et influencer les pouvoirs publics autour des enjeux liés à la lutte contre les violences basées sur le genre. Il s’agissait aussi de renforcer la compréhension collective des VBG.
À l’entame de ses propos, Hien Landry a
rappelé que le réseau ADS compte 6 pays d’Afrique de l’Ouest qui sont le Mali,
la Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Benin, le Burkina Faso et le Niger, qui
partagent les mêmes réalités socioculturelles. Il a précisé que c’est pourquoi,
depuis sa création, le réseau mobilise les communautés en Afrique de l’Ouest,
afin d’influencer les décideurs à insérer la problématique des Violences basées
sur le genre au centre de leurs préoccupations.
Le secrétaire technique du réseau a affirmé que sur le plan juridique, le Mali est assez avancé parce qu’il y a eu des réformes en matière de VBG à travers le Code pénal. Selon la directrice exécutive de l’AJCAD, il est fort déplorable de constater qu’en 2024 notre pays a enregistré plus de 7.000 cas de Violences basées sur le genre. Elle a indiqué que «l’heure n’est plus à la condamnation des VBG, mais qu’il était temps de passer à l’action et de punir les auteurs de ces actes, car derrière chaque chiffre de Violences basées sur le genre, se cache des êtres humains blessés».
Dr Bintou Tiné Traoré affirmera que notre pays a enregistré beaucoup d’avancées dans la lutte contre les VBG. La preuve, le ministère de la Santé et du Développement social intervient dans la prise en charge clinique des cas depuis 2012. «Le Mali est en train de créer «un one stop center» pour chaque district de santé pour la prise en charge holistique des personnes survivantes de VBG, actuellement», a-t-elle précisé, avant de révéler qu’il en existe 20 dans notre pays.
Au cours des échanges, les panelistes, notamment l’ancienne ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bintou Founé Samaké, et le représentant du Programme national pour l’abandon des Violences basées sur le genre (PNVBG), Ousmane Mahamane Cissé, ont tour à tour évoqué les enjeux, les défis et les perspectives liés à la lutte contre ces violences.
Trois recommandations ont été formulées, notamment renforcer les cadres juridiques et de protection des survivants, accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG et améliorer la coordination et le partage des données entre les acteurs engagés.
Nahawa SANGARE
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