Les participants lors des travaux
Les cérémonies d’ouverture et de clôture de ces consultations régionales ont eu lieu au gouvernorat sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Kayes, Amadou Dicko. Après l’ouverture officielle des travaux, les participants (administration, collectivités locales, responsables des services régionaux et des forces militaires et paramilitaires, légitimités traditionnelles, société civile, médias, associations de femmes et de jeunes) ont été répartis en trois groupes pour examiner le document afin qu’ils fassent des observations, des propositions d’amélioration et des contributions.
Lors des travaux, ils ont trouvé que le concept «État/Nation», tel que décrit dans l’article 7, ne convient pas au Mali qui a existé d’abord en tant que nation avant de devenir un État. Selon eux, l’expression «État» nous renvoie à la monarchie absolue ou au despotisme. S’agissant du chapitre II portant sur les valeurs partagées, certains intervenants ont suggéré que l’homme est appelé à adopter des comportements vertueux pour être un modèle.
L’atelier a recommandé que les termes «humanitude» et «hospitalité» soient suivis respectivement des concepts «maya» et «djiatiguiya» pour faciliter l’interprétation de ces mots français. Une autre proposition concerne la cohésion qui doit être une vertu indispensable et non nécessaire. Certains estiment que la paix (Titre 3) est un comportement. Il ressort également de ces travaux que le terme cousinage à plaisanterie limite le sens du «sinankuya» qui existe non seulement entre des personnes mais aussi, entre les ethnies, entre les pays.
Les recommandations et propositions portent également sur le rôle de la communauté dans la gestion des conflits. La Région de Kayes estime que l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) regroupant le Mali, le Sénégal, la Mauritanie et la Guinée, ainsi que la Semaine de l’amitié et de la fraternité (Safra) doivent être prises en compte dans le projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale.
D’autres propositions concernent la lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants, les mécanismes de dénonciation de l’exploitation illicite des ressources naturelles, la gestion des conflits religieux par l’administration. Pour certains, ces consultations devaient commencer par la base (vestibule des légitimités traditionnelles) et non par le sommet. Le directeur de cabinet, Amadou Dicko, a assuré que les recommandations des participants seront transmises à la Commission dirigée par Ousmane Issoufi Maïga.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’Etat-major général des armées a livré le bilan des opérations menées hier lundi 10 novembre dans le secteur de Soribougou où des terroristes ont été neutralisés, une base démantelée et des moyens roulants interceptés.
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a effectué, le vendredi 31 octobre, une visite de courtoisie au sein de deux familles de la diaspora malienne qui ont demandé à être rapatriées au Mali..
«Essenci nana, essenci nana». En français, «le carburant est arrivé». C’est sous des acclamations empreintes de liesse populaire que les autorités régionales ont réservé un accueil particulièrement chaleureux au convoi de 17 citernes de carburant arrivé hier aux environs de 11h35 à S.
Son usine de production de détergent en poudre, située dans la zone aéroportuaire, a une capacité de production de 70.000 tonnes par an. Elle emploie 170 travailleurs permanents.
Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mahamadou Koné et le directeur général de la Maison du Hadj, Abdoul Fatah Cissé, sont présents à la Conférence internationale sur le Hadj qui se tient à Djeddah en Arabie Saoudite..
Cette reprise des cours est intervenue après une suspension de deux semaines et conformément au calendrier établi. Dans les différents établissements scolaires, les élèves ont répondu à l’appel dans le grand calme.