
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mohammar Haïdara, directeur de cabinet du gouverneur de la région
Le Programme des Nations unies pour le développement
(Pnud) a initié, mercredi dernier à Koulikoro, un espace d’échanges entre
autorités administratives, populations, organisations de la société civile,
représentants du secteur privé et hommes de médias sur les alternatives
participatives et décentralisées de la prévention et de la lutte contre la
corruption et l’enrichissement illicite sensible au genre.
C’était en
partenariat avec le ministère chargé de la Refondation de l’État, le département
de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et la Coalition des
organisations de la société civile pour la lutte contre la corruption et la
pauvreté, sur financement du royaume des Pays-Bas et de l’ambassade du Danemark
dans notre pays.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le
directeur de cabinet du gouverneur de la région, Mohammar Haïdara. C’était en
présence du président de la Coalition des organisations de la société civile
pour la lutte contre la corruption et la pauvreté, Ahmed Sékou Diallo, d’une
représentante du Pnud, Minata Mariko, et de nombreux invités.
Ahmed Sékou Diallo expliquera que ces discussions
au sein des communautés permettront d’aborder spécifiquement les questions de
genre, de corruption et celles relatives aux violences basées sur le genre.
Mais aussi de savoir comment les cas de corruption sont-elles traitées et de
connaître le système de communication et de suivi des dénonciations et
plaintes, les mesures de protection contre les représailles, le rôle et la
responsabilité des acteurs, entre autres.
Le renforcement de la compréhension et l’appropriation de la stratégie
nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) et des rapports du bureau du vérificateur
général et de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite
(Oclei) figurent parmi les objectifs de la rencontre.
Le directeur de cabinet du gouverneur de la région
a fait savoir que cette initiative du Pnud et de ses partenaires mérite notre
accompagnement, parce qu’elle s’inscrit en droite ligne des trois principes qui
guident les relations de coopération au Mali. Pour Mohammar Haïdara, le gouvernement a toujours
inscrit la lutte contre la corruption parmi ses priorités comme en témoigne
l’adoption de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et
l’enrichissement illicite, l’opérationnalisation de l’Observatoire national de
lutte contre la corruption, ainsi que l’adoption des nouveaux Code pénal et
Code de procédure pénale intégrant des dispositions innovantes pour la
protection des dénonciateurs.
La représentante du Pnud a souligné que cela
réconforte de voir tous les acteurs unis pour convenir ensemble de comment en
tant que société civile ou citoyens
maliens, nous pouvons contribuer non seulement à la prévention, mais aussi à la
lutte contre la corruption. «Nous espérons qu’à la fin de cette session, nous
aurons défini comment, nous allons encore soutenir les efforts des autorités,
car le gouvernement a déjà adopté une stratégie de lutte contre le fléau», a
renchéri Minita Mariko.
Selon les récentes enquêtes notamment de l’Indice
de perception de la corruption 2024 de Transparency international, le Mali se
trouve à la 135è place sur 180. Et selon les données de Mali-mètre 2025, la
situation de la corruption a connu une certaine amélioration dû aux efforts du
gouvernement et ses partenaires, soit 24,3% très élevée et 33,4% élevée contre
43% très élevée et 39% élevée en 2022. À l’issue des échanges constructifs, les
participants ont proposé des solutions et formulé des recommandations
pertinentes.
Celles-ci ont trait, entre autres, à afficher les prix et tarifs des prestations au niveau des
services publics. Il s’agit
aussi de mettre des boîtes à suggestions
dans les services publics, de renforcer la sensibilisation des populations sur
le lien entre genre et la corruption. Mener auprès des usagers des enquêtes
ponctuelles sur la gestion et le fonctionnement des services publics, insister
sur la protection des dénonciateurs et organiser des espaces d’échanges sur la
corruption et l’enrichissement illicite font également partie des
recommandations.
Amadou Libo DIARRA / AMAP - Koulikoro
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