Nous le désignerons par le sobriquet « Rasta ». Si tout se passe bien, cet individu, spécialiste de vol de fer en bêton et autres objets de valeur, va devoir s’expliquer devant les juges pour répondre des actes qu’il posait depuis un moment à Kati-Sanafara et ses environs. Il y a quelques jours, cet homme a été alpagué par les éléments du commissaire Adama Fané à la tête du commissariat de police du 1er arrondissement de la ville-garnison. Selon nos sources, « Rasta » est un bandit tellement bien organisé que la méthode particulière dont il usait lors de ses opérations était devenue routinière pour lui. Cet individu était si vorace dans son activité illégale qu’il n’épargnait pas le matériau de construction d’un cimetière, comme la présente histoire.
Cachette pour malfrats- Le cimetière de Kati-Sanafara est dépourvu
de mur de clôture. Comme dans la plupart des cas similaires, en l’absence de
mur de clôture, les lieux servent
de pâturage pour les animaux en
divagation. Idem pour les individus malintentionnés qui y vont poser des actes
répréhensibles.
Plus grave, ce cimetière servait également de cachette pour les malfrats. Afin que ces actes soient désormais de mauvais souvenirs, les populations ont jugé nécessaire de s’organiser pour le clôturer. Ainsi, chacun a mis la main à la poche.
Les habitants ont cotisé pour acheter des matériaux de
construction (fer à béton, sable, gravier) afin de procéder à la clôture dudit
cimetière. Le temps passant, les initiateurs ont pu réunir une quantité
suffisante de matériaux qu’ils ont acheminés sur place. Les travaux ont démarré
et beaucoup de gens, notamment les jeunes du secteur ont mis la main à la pâte.
Curieusement, alors que le chantier avançait à souhait, les
maçons ont fait un constat désagréable. C’est le fait que d’importantes quantités
de fer à béton disparaissaient mystérieusement sans qu’ils ne sachent comment
cela se passait. Le ou/les auteurs étaient si audacieux qu’ils ne se limitaient
pas aux fers entassés avant d’être utilisés dans le béton. Ils s’en prenaient également
à ceux déjà attachés et prêts à être utilisés dans le béton.
C’est en ce moment que les ouvriers ont pris les choses au sérieux. Par la suite, des plaintes ont fusé vers le commissariat de police cité plus haut. C’est ainsi que le commissaire Fané et ses hommes sont entrés dans la danse. Ils ont mis la population, principale victime, à contribution pour mettre la main sur le/ou les auteurs de cet acte ignoble. Cette collaboration de la population a payé.
Le 24 avril dernier, aux environs de 8 heures au cours de
leur ronde de routine, les éléments de la brigade de recherche (BR) du
commissariat de police cité ont interpellé un individu surnommé « Rasta »
comme il l’a lui-même confirmé plus tard.
Au moment de son interpellation, l’homme était en possession d’un certain nombre de fer à béton. Il est aussitôt conduit dans les locaux de la police pour y être auditionné. Durant cette audition, il n’est pas allé par le dos de la cuillère. « Rasta » a tout simplement reconnu avoir frauduleusement soustrait son butin dans la cour du cimetière de Kati-Sanafara.
Il a été établi que l’homme n’agissait pas seul. Une enquête a été ouverte pour mettre la main sur d’éventuels complices. Son dossier a été très vite transféré au Tribunal de grande instance de Kati afin que cet indélicat puisse répondre de ses actes devant les juges.
Tiedié DOUMBIA
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