
Il est prévu une série de projections de films ouvertes au grand public
Le Royaume du Maroc vient de renforcer le
secteur du 7è art en Afrique avec le
lancement des Journées du cinéma panafricain appelées : «Roots Rabat».
L’objectif est de promouvoir le savoir-faire du continent africain. Cette première
édition est organisée par la Fondation Hiba avec le soutien du ministère de la
Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la participation de plusieurs
pays africains comme le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Rwanda.
Et depuis quelques jours, le cinéma africain
rayonne dans la capitale chérifienne (Rabat) à travers des projections, des
master-class, des critiques, des ateliers et tables rondes autour des thématiques
sur les problématiques du cinéma africain. Le top départ de cette première édition
a été donné, dimanche dernier, au Cinéma de la renaissance, en présence du
ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi
Bensaid, et d’une forte délégation de producteurs, réalisateurs, directeurs d’écoles
et acteurs, venus des pays invités.
Cet événement, a déclaré le ministre Mohamed Mehdi Bensaid, est une parfaite occasion de consacrer tous les efforts afin de développer le secteur cinématographique et surtout promouvoir le made in Africa. Il s’est félicité d’être un partenaire majeur dans l’organisation de cet événement de taille.
Le directeur général de la Fondation Hiba,
Marwane Fachane, a expliqué que «Roots Rabat» est une initiative réunissant les
acteurs du cinéma africain autour d’un même événement. C’est avant tout,
l’enracinement du Royaume du Maroc dans son continent à travers le 7è art.
Il
a également souligné que ce n’est pas
qu’un festival, mais c’est aussi un événement qui permettra à ces acteurs de se
rencontrer et de réfléchir à des synergies sud-sud. Et au final, sortir avec
des idées de coopération ou de projets entre le Maroc et les autres pays hôtes.
«Il s’agit, à travers cette première édition de « Roots Rabat », de
mettre en réseau les différents acteurs de la chaîne de valeur cinématographique
africaine et la construction de partenariats durables avec les partenaires
marocains», a-t-il dit. Le but est aussi d’inscrire cet évènement comme une
nouvelle plateforme à disposition des professionnels africains de l’industrie
du cinéma.
S’agissant des films en projection, le directeur a indiqué que ceux-ci ont été choisis sur une base artistique axée sur la qualité, la représentativité et la diversité. Pour cette première édition, le directeur s’est dit confiant pour l’inscription de cet événement dans l’agenda cinématographe africain.
En atteste la bonne appréciation faite par les
participants à cette rencontre panafricaine autour du cinéma. C’est le cas du réalisateur
Alioune Ifra N’Diaye.
Celui-ci a soutenu que le cinéma est une industrie qui a
besoin de ce genre d’initiative pour prospérer. Pour lui, cet événement donne
l’occasion aux professionnels de différents pays de se rencontrer, d’échanger
et de partager leurs expériences. «On va aussi développer des réseaux qui vont
nous permettre de travailler sur nos formations de mise à niveau sur le développement
présent et futur du cinéma, mais aussi de voir comment développer un marché», a
indiqué le réalisateur malien. Il s’est particulièrement réjoui de sa
participation à ce premier rendez-vous de «Roots Rabat» et surtout du choix
porté sur son film «Taane» qui va clore
la rencontre.
Pour sa part, la productrice rwandaise, Didacienne Nibagwire, a déclaré : «C’est une initiative dont le continent africain a vraiment besoin». Elle a souligné que ces rencontres et échanges permettent de vivifier les liens entre les différents acteurs du domaine et d’agrandir le réseau.
Sylvain Agbre, directeur d’exploitation des
cinémas en Côte d’Ivoire et secrétaire général du Réseau exploitant et
distributeur du cinéma en Afrique, a distribué de bons points aux initiateurs
pour la qualité des films et le choix des thématiques.
Ce qui revient à dire
qu’il faut travailler à l’unisson pour inscrire ce nouvel événement comme un
acte fort dans la promotion de l’industrie cinématographique en Afrique. Il
faut aussi noter que «Roots Rabat» propose un programme alléchant avec une série
de projections de films ouvertes au grand public qui verra défiler des longs métrages,
courts métrages et films d’animation africains.
****************
Cinéma : LA FORMATION EST ESSENTIELLE
C’est une lapalissade. Pour faire du cinéma,
il faut une formation appropriée. En tout cas, les professionnels du 7è art
s’accordent à le reconnaître. C’était au cours d’une table ronde animée, lundi
dernier au café La Scène, par un beau parterre d’académiciens et professionnels
du cinéma lors de la première édition de «Roots Rabat».
Il ne s’agit pas seulement de prendre une caméra
et de faire des scènes pour faire le cinéma. Celui qui pense de la sorte est très
loin du compte, puisque c’est avoir une vision restrictive de la rigueur, de la
créativité et du sérieux à déployer pour réaliser une production cinématographique.
Les différents panelistes ont largement développé la nécessité d’avoir une base
solide à travers une formation académique.
Frédéric Kaboré, directeur général de
l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS) à Ouagadougou, a indiqué que
pour être bien outillé et avoir une production bien différente de celles des
autres, il faut aller à une école de formation. Il a aussi précisé qu’un autre
aspect important est de savoir ce qu’on transmet et avoir la connaissance en la
matière.
«Les jeunes ne viennent au théâtre que
lorsqu’ils ont échoué dans tout ou par hasard», a-t-il déploré, avant d’ajouter
que les candidats ne se bousculent pas aux portillons des écoles de formation
au cinéma. Pour la formation de ces candidats dans l’audio-visuel et le cinéma,
il a révélé qu’il faut prévoir et prospecter. C’est-à-dire qu’il faut aider ces
jeunes à faire un choix judicieux. Il importe aussi de faire en sorte que la
formation et la recherche soient en rapport avec la filière. Pour cet académicien,
l’étudiant au cours de sa formation doit aussi lire et avoir recours à des
salles de cinéma.
Le directeur général de l’École supérieure des arts visuels (ESAV) à Marrakech, trouve nécessaire d’avoir un minimum d’expérience pour faire du cinéma. Ahmed Belkhayat a soutenu que les écoles ont été créées parce qu’il y a un besoin. Avec l’existence d’une école, on a des acteurs qui ont des «background».
Sylvain Agbre, directeur d’exploitation des cinémas en Côte d’Ivoire explique : «Il y a beaucoup de jeunes qui veulent apprendre un métier, mais qui ne savent pas à quelle porte frapper et se lancent automatiquement dans la production et dans la réalisation». Et de préciser que les réseaux sociaux facilitent cela. Pour lui, il faut une vraie formation avant d’entrer dans le métier. Pour preuve, il a fait remarquer que les jeunes formés dans le métier ont une certaine capacité de créativité pour pouvoir eux-mêmes, construire leurs propres projets, mais aussi faire l’étude du marché.
Envoyée spéciale
Fatoumata NAPHO
La prise en charge du VIH chez les enfants nécessite l’implication de tous. C’est ce que le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) a compris en consacrant son «Rendez-vous Remapsen» à la question. C’était le mercredi dernier à la .
Chaque 3 décembre, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des personnes handicapées. Une occasion pour promouvoir les droits, le bien-être et la dignité des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société afin d’accroitre la sensibilisation sur leur .
La célébration de la Journée mondiale a été l’occasion de faire ce constat. Mais des progrès réels ont été enregistrés dans la lutte contre la pandémie dans notre pays. Même si on sent ces derniers temps un petit relâchement qui se traduit par de nouvelles infections au VIH.
Lors de la 1ère édition du Forum des médias sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition à Lomé au Togo, notre pays n’est pas revenu les mains vides. Il a remporté le premier prix des meilleures coordinations nationales du Réseau des médias africains pour la promotion de la sant.
Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la prévention et la prise en charge des maladies infantiles, la vaccination et la nutrition. C’est pourquoi, le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) a organisé du 21 au 23 novembre, en part.
L’hypertension est le problème de santé le plus fréquent de la femme pendant la grossesse. Elle est la complication la plus courante. Notre spécialiste, le Pr Aminata Kouma, gynécologue obstétricienne, ne dira pas le contraire..