
Le combat de
l’inclusion numérique doit être soutenu par tous
À l’instar des autres pays du
continent, le Mali a célébré, hier, la Journée africaine des télécommunications
autour des thèmes :«Améliorer l’inclusion financière grâce aux TIC» et «L’outil
de suivi de la qualité de l’expérience
(QoE) pour les réseaux mobiles des opérateurs de télécommunication du
Mali (AMRTP-QoE)».
C’était à la faveur d’une conférence organisée dans un hôtel
de la place par l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des
technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP).
L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère
de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’administration, Al Kaïdi Amar Touré. C’était en présence du président de
l’AMRTP, Saidou Pona Sankaré et de la représentante des Associations des
consommateurs, Mme Coumba Tangara.
La Journée africaine des télécommunications
est célébrée le 7 décembre de chaque année afin de sensibiliser les usagers et
les États sur l’importance des télécommunications/ des technologies de
l’information et de la communication (Tic) pour le développement de notre
continent. Selon le président de l’AMRTP, le thème de la Journée africaine des
télécommunications est en phase avec la vision de l’AMRTP, qui s’inscrit dans
la politique prônée par les autorités en matière de développement de l’économie
numérique au Mali.
Pour favoriser l’inclusion numérique, a expliqué Saidou Pona
Sankaré, l’AMRTP a mis en place des instruments juridiques, notamment à travers
le partage des infrastructures, la libéralisation de l’accès au canal USSD
(Unstuctured Supplementary Service Data) et l’encadrement du prix de gros de
l’Internet et des liaisons louées. Par ailleurs, il a rappelé que la qualité
des services est une exigence des licences et des cahiers de charges, des opérateurs.
«Elle exige également de l’AMRTP de procéder au contrôle des services offerts
par les opérateurs de télécommunications aux fins de s’assurer du respect des
normes pour une meilleure qualité offerte aux consommateurs», a-t-il noté. Et
d’ajouter que malgré un contexte difficile, le sabotage des infrastructures et
souvent l’opposition des populations à l’entretien et à l’extension des réseaux,
l’AMRTP et les opérateurs déploient d’énormes moyens pour la satisfaction des
consommateurs.
C’est ainsi, dira Saidou Pona Sankaré, que l’AMRTP a installé des équipements de surveillance de la QoS en temps réel, qui peuvent même informer les opérateurs sur leurs BTS. L’AMRTP a aussi mis en place un outil des mesures de la qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile depuis le 22 février 2020 dénommé (AMRTP-QoS). Cet outil permet de faire le diagnostic des problèmes de réseau sur la base des données fournies par les consommateurs.
25 MILLIONS
D’UTILISATEURS-Pour sa part, la représentante des Associations des
consommateurs a rappelé qu’avec une population estimée à plus de 20 millions
d’habitants, le Mali devient jour après jour prometteur pour les opérateurs téléphoniques,
avec un marché de 25 millions d’utilisateurs de la téléphonie mobile et fixe,
selon un rapport du «Business Managing and Development» publié en janvier 2022.
Mme Coumba Tangara a estimé
que les tarifs de communication sont jugés encore chers par trois utilisateurs
sur cinq. «Ce caractère peu abordable des tarifs est beaucoup plus perceptible
chez les abonnés de l’opérateur Orange (67%), Moov Africa (59%) et Telecel
(46%)», a-t-elle précisé, avant d’inviter les opérateurs de téléphonie à accélérer
le processus de vulgarisation et de démocratisation de l’Internet.
De son côté le secrétaire général
du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la
Modernisation de l’administration a indiqué que le secteur des télécommunications
est sans aucun doute celui qui regroupe le plus grand nombre d’utilisateurs de
services. Selon Al Kaïdi Amar Touré, ces services de plus en plus variés vont
de la simple téléphonie à ce qu’on appelle aujourd’hui le monde numérique.
«Notre
département, en sa qualité de responsable de la politique nationale du secteur
des télécommunications/Tic, a anticipé sur la transformation digitale de notre
société et la qualité des services offerts aux populations. Cette anticipation
se voit notamment à travers la création de la Société malienne de transmission
et de diffusion (SMTD), la direction nationale de l’Économie numérique et le
service de certification électronique», a-t-il relevé.
En outre, Al Kaïdi Amar Touré a signalé que dans les nouvelles orientations politiques de l’État, plusieurs efforts ont été consentis notamment le renforcement des exigences définies dans les cahiers de charges des opérateurs de télécommunication et plusieurs investissements dans la large bande. Il a exhorté les conférenciers à fournir le maximum d’informations et dans un langage peu technique. Ce qui, selon lui, permettra à son département de recevoir de pertinentes recommandations, qui seront sans doute exploitées pour une meilleure politique de développement de ce secteur transversal.
Amadou GUEGUERE
La rencontre avec le Président de la Transition a été également l’occasion pour cette communauté arabe de notre pays de s’inscrire en droite ligne des actions entreprises par les autorités de la Transition pour construire le Mali de demain.
En reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement au service de l’État, des cadres et agents de la Direction générale des impôts (DGI) admis à la retraite à compter du 1er janvier 2025, ont été honorés lors d’une cérémonie tenue hier dans la salle de conférences du Gouverno.
Dans un souci de modernisation et de rationalisation des prestations administratives, le Chef de l’État a adopté le décret n°0052 du 31 janvier 2025. Ce texte instaure de nouvelles redevances au titre des prestations de la direction générale des transports et de ses services régionaux et su.
Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
Il s’agit des terrains urbains et ruraux à usage commercial, industriel, artisanal, scolaire, résidentiel, de bureau d’habitation ou assimilés.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.