Les nouvelles connaissances acquises ouvriront la voie à plus de responsabilités dans leur emploi futur, surtout à l’opération
Débutée le 13 août 2024, après celle commune de base effectuée dans les différents centres des FAMa, la formation professionnelle des élèves gardes de la 2è vague du contingent 2021 est arrivée à son terme. Après 16 semaines de dur labeur, les élèves gardes ont brillamment réussi leur formation avec des moyennes allant de 16,69 à 12,09. Lors de la cérémonie de sortie de ces recrues, plusieurs attestations de reconnaissance ont été décernées à des civils, formateurs et aux trois premiers de la promotion.
Selon le commandant des organismes de formation et d’entrainement (Cofen), la formation professionnelle des élèves gardes a pour but de donner aux nouvelles recrues affectées à la garde nationale les connaissances nécessaires leur permettant d’exercer efficacement leurs nouvelles fonctions. Cela en qualité d’agents des Forces de sécurité, à travers des matières comme : le droit pénal général et spécial, la sécurité publique, la circulation routière, la protection des hautes personnalités, le maintien d’ordre. En plus de l’armement, du combat et la topographie, il y a également une mise à niveau solide des connaissances militaires déjà acquises pendant la formation commune de base.
«Vous commencez une carrière aussi noble qu’exigeante. Vous en connaitrez vite la grandeur et le prix des connaissances que vous avez acquises pendant ces quatre mois de formation… Car vous serez bientôt engagés dans des situations complexes requérant de grandes habilités professionnelles et humaines», s’est adressé le lieutenant-colonel Ibrahim Kaou Traoré aux jeunes gardes. Tout en les invitant à donner le meilleur d’eux-mêmes en toutes occasions, surtout de ne jamais décevoir comme le dit le serment de leur corps : «le Garde meurt, mais ne se rend jamais».
Le chef d’état-major de la garde nationale reconnaîtra que cette formation professionnelle a été sanctionnée par l’objectivité et la rigueur techniques, mentales et physiques. Elle a été aussi un partage d’expériences au niveau du peloton d’intervention rapide terrestre et du bataillon des forces spéciales en vue de l’adapter au contexte des engagements opérationnels. Le Général de brigade Famouké Camara a rassuré que les nouvelles connaissances acquises ouvriront la voie à plus de responsabilités dans leur emploi futur, surtout à l’opération.
S’adressant aux élèves gardes, le premier responsable du corps a témoigné toute sa fierté pour leur réussite tout en les exhortant à redoubler d’effort pour consolider les acquis de la formation afin de relever les défis sécuritaires actuels. «C’est le moment d’appliquer tout ce que vous avez reçu lors de la formation. N’oubliez pas à n’importe quel endroit où vous vous trouvez que le peuple malien exige de vous le patriotisme, la bravoure, la cohésion au sein des Forces de défense et de sécurité», a insisté le Général de brigade Famouké Camara.
Après des démonstrations des élèves gardes en techniques de combat rapproché et le défilé militaire, la cérémonie a été couplée à l’inauguration de la cantine de la garde nationale.
Oumar DIAKITE
Le Parc des expositions de Bamako vibre depuis mardi 11 novembre au rythme de la première édition du Salon international de la défense et de la sécurité (BAMEX’25). Cette deuxième journée, ce mercredi 12 novembre, a confirmé l’intérêt croissant des visiteurs pour cet événement inédi.
La Conférence Épiscopale du Mali (CEM) a annoncé, dans un communiqué daté du 11 novembre 2025, l’annulation du 54ᵉ pèlerinage national de Kita, qui devait se tenir cette année.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’Etat-major général des armées a livré le bilan des opérations menées hier lundi 10 novembre dans le secteur de Soribougou où des terroristes ont été neutralisés, une base démantelée et des moyens roulants interceptés.
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a effectué, le vendredi 31 octobre, une visite de courtoisie au sein de deux familles de la diaspora malienne qui ont demandé à être rapatriées au Mali..
«Essenci nana, essenci nana». En français, «le carburant est arrivé». C’est sous des acclamations empreintes de liesse populaire que les autorités régionales ont réservé un accueil particulièrement chaleureux au convoi de 17 citernes de carburant arrivé hier aux environs de 11h35 à S.
Son usine de production de détergent en poudre, située dans la zone aéroportuaire, a une capacité de production de 70.000 tonnes par an. Elle emploie 170 travailleurs permanents.