
Bamako explique cette décision, entre autres, par une opposition de certains États membres à la présidence du Mali à la tête de l’organisation. Une présidence que devait entériner la 8ème session ordinaire programmée Bamako, en février 2022 mais qui ne s’est jamais tenue.
« Près d’un trimestre après le terme indiqué, ladite session de la Conférence des chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel ne s'est toujours pas tenue, en dépit des multiples initiatives prises par le Mali dans ce sens auprès des instances du G5 Sahel, pour y attirer leur attention », regrette le gouvernement.
Le communiqué du gouvernement souligne que le président de la Transition, colonel Assimi Goïta avait prévenu, dans une correspondance en date du 22 avril 2022, son homologue tchadien le général Mahamat Idriss Deby Itno, président en exercice du G5 Sahel, qu'en l’absence de progrès substantiel sur la question d’ici le 15 mai 2022, le Mali se verra dans l’obligation de suspendre sa participation aux organes du G5 Sahel y compris la Force Conjointe.
Aussi, le gouvernement « rappelle que la non tenue à Bamako de la 8ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État des pays membres du G5 Sahel, ainsi que des réunions statutaires des autres organes constituent une violation d’une décision prise par l’Institution, mais aussi celle des textes de base du G5 Sahel », poursuit le communiqué.
Dans le même document, le gouvernement dit rejeter « fermement l'argument d'un État membre du G5 Sahel qui avance la situation politique interne nationale pour s'opposer à l'exercice par le Mali de la présidence du G5 Sahel ». En effet, insiste Bamako, « aucun texte juridique du G5 sahel ne prévoit des restrictions contre un État membre, sur la base de sa situation politique nationale. En la matière, aucune disposition des textes de cette Institution ne prévoit qu’elle puisse également endosser des sanctions ou restrictions édictées par d’autres organisations à l’endroit d’un État membre ».
Pour le gouvernement du Mali, « l'opposition de certains États du G5 Sahel à la présidence du Mali est liée aux manœuvres d'un État extrarégional visant désespérément à isoler le Mali ». Et le gouvernement de dénoncer une « perte d'autonomie de décision, une instrumentalisation et un dysfonctionnement grave des organes du G5 Sahel, notamment la Conférence des Chefs d’État et le Secrétariat exécutif dont le Programme de travail annuel et le Budget 2022 ne sont toujours pas adoptés par le Conseil des Ministres de l’Institution ».
« L’instrumentalisation d’une Institution comme le G5 Sahel dont le mandat est de mutualiser les moyens pour garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres est fondamentalement contraire aux intérêts de nos pays et de nos peuples qui font face à d’importants défis dans le domaine de la lutte contre le terrorisme », assure le communiqué.
Toutefois, le gouvernement réaffirme son engagement constant en faveur de l’intégration et de la coopération régionales pour la réalisation d'objectifs qui servent les intérêts majeurs des peuples africains.
Mohamed TOURE
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