La cérémonie s’est
déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Défense et des
Anciens Combattants, le général de division Sidiki Samaké, du chef d’état-major
général des Armées, le Général de division Oumar Diarra et du chef d’état-major de l’Armée de l’air, le général
de brigade Alou Boï Diarra. Le général Siaka Sangaré
est décédé le dimanche dernier à Bamako alors qu’il était commissaire au
Collège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige).
La lecture de l’oraison
funèbre a été faite par le chef d’état-major de l’Armée de l’air. Le général
Alou Boï Diarra est revenu avec émotion sur le parcours de l’illustre disparu.
Siaka Sangaré naquit en 1954 à
Sangaredjing, situé dans le Cercle de Yanfolila. Il fit ses études primaires,
fondamentales et secondaires entre 1962 et 1974. Le sortant de l’École
nationale d’administration (Ena) en 1978, option sciences économiques, entama
sa carrière militaire entre 1978 et 1980 avec les études post-universitaires à
l’École du commissariat de l’air de salon de Province (France).
De 1981 à 2000,
il exerça plusieurs fonctions au sein de son corps. Parmi lesquelles, celles de
directeur central du personnel, de l’administration et des finances de l’Armée de l’air, de directeur central de
l’intendance militaire et d’inspecteur des Armées et services. Il fut, à partir
du 29 mars 2006, délégué général aux élections du Mali. Et en octobre 2010, il
exporta son expertise et sa compétence et devint le président de la Commission
électorale nationale indépendante de Guinée. La même année, l’expert était à la
tête de la mission d’observation sécuritaire de l’élection présidentielle du
Togo pour le compte de la Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (Cédéao).
Le natif de Sangaredjing
poursuivit cette activité avec brio dans plusieurs pays en Afrique jusqu’à ce
qu’il devienne le président du Réseau des structures électorales de l’Afrique
de l’Ouest (Resao). Auparavant, l’officier
supérieur était administrateur de la régie du chemin de fer du Mali
(1986-1992) et chargé de cours de droit international aérien et extraatmosphérique
au Centre de formation des magistrats de Bamako (1981-1983). Le général Siaka
Sagaré a été récompensé par des médailles commémoratives de campagne en 1986 et
1991. Depuis 2013, il est grand officier de l’Ordre national du Mali. Hors du
pays, l’homme a bénéficié de plusieurs décorations pour service rendu.
Au chapitre des témoignages, le président de l’Aige dira que le général Siaka Sangaré fut un soldat mais aussi l’intellectuel spécialiste des questions électorales, ayant vécu avec frénésie une vie palpitante jalonnée de hauts faits. Moustapha Cissé a reconnu que le riche parcours professionnel de son collègue est une leçon de vie. «Affable, pédagogue, formateur et attentif aux problèmes sociaux, tu avais une solution rassurante pour tous ceux qui franchissaient le seuil de ton bureau», a-t-il salué la mémoire de l’homme. Selon lui, le septuagénaire fut une icône de toutes les questions électorales et institutionnelles nationales et internationales.
Pour la circonstance, le représentant de la famille, Tiékoro Sangaré, a, à son tour, remercié les uns et les autres pour leur soutien suite à la disparition de leur frère. «Nous savions tous que notre destin devrait passer par toi. Tu es devenu le militant par excellence de la cause de notre Wassolo natal. Tu as porté tes compatriotes ‘’Wassoulou ka’’ à bout de bras», a-t-il témoigné.
Après le cérémonial, le regretté a été conduit à sa dernière demeure à Samaya.
Namory KOUYATE
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