Des armes à feu de fabrication artisanale améliorée et leurs munitions, des machettes, des couteaux, des effets militaires… saisis lors de la fouille
Cette reprise
intervient suite à la levée du mot d’ordre d’arrêt de travail par le comité
syndical du Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche
scientifique (Snesup) de la FST et de l’ISA. Les syndicalistes protestaient
contre l’insécurité provoquée par des tirs à l’arme survenus les 4 et 13
septembre derniers entre des étudiants dans l’enceinte de la Faculté.
Selon le secrétaire général de ce comité, la levée
du mot d’ordre est le résultat de l’opération spéciale des forces de sécurité
du 21 septembre ayant permis l’interpellation de 49 étudiants. Ces derniers ont
été ensuite déférés devant le parquet de la Commune V du District de Bamako. La
fouille des chambres des étudiants a permis la saisie de plusieurs armes à feu
de fabrication artisanale améliorée et leurs munitions, des machettes, des
couteaux, des pipes à chicha et des effets militaires.
Parmi les personnes déférées,
9 doivent répondre des faits de détention illégale d’effets militaires dans
l’espace universitaire, 10 pour la chicha et 30 pour détention illégale d’arme à
feu, de munitions, d’armes blanches et complicité. En plus de l’opération
policière, des engagements ont été pris par les autorités pour mieux sécuriser
l’espace universitaire.
Le secrétaire général du comité syndical de
FST et de l’ISA, Dr Oumar Sow a invité le rectorat de l’Université des
sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB) à traduire les
personnes impliquées devant le conseil de discipline. Il a également souhaité
que la justice soit intransigeante à l’endroit des coupables. L’universitaire a
expliqué que ces violences avaient éclaté le jour de la rentrée universitaire
(4 septembre 2023).
Ce même jour, a-t-il poursuivi, le comité syndical a décidé
d’observer l’arrêt de travail. À l’en croire, les enseignants avaient alerté
les autorités sur la question de l’insécurité depuis le 5 juillet dernier. Dr
Oumar Sow a invité les autorités à accélérer l’application du procès-verbal de
conciliation.
Mohamed DIAWARA
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.