Suite à sa déclaration, le lundi 6 janvier 2025 avec les ambassadrices et ambassadeurs français au Palais de l’Elysée, disant que la France a proposé aux chefs d'État africains de réorganiser sa présence dans leurs pays. Y compris de leur laisser, par politesse, la primauté de l'annonce.
Ces arguments du patron de l’Elysée interviennent après l'annonce faite récemment par certains pays comme la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Sénégal de fermer les bases militaires françaises logés sur leurs territoires.
Le Premier sénégalais a tenu à mettre le président français sur les rails. «Dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. La décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté en tant que pays libre, indépendant et souverain», a soutenu Ousmane Sonko.
Le chef du gouvernement du Sénégal indiqué que Paris a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.
Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères du Tchad a affirmé que les propos du Chef de l’État français reflètent une attitude méprisante à l'égard de l'Afrique et des Africains. Abderaman Koulamallah a affirmé qu'en 60 ans d'indépendance du Tchad, la contribution française a souvent été limitée à des intérêts stratégiques propres, sans véritable impact durable pour le développement du peuple tchadien.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.