
B est un jeune ressortissant de la région de Ségou
qui venait juste d’arriver à
Bamako. Dans la foulée, il a été engagé
par une société de gardiennage qui finit par le déployer chez un particulier
pour assurer la sécurité du domicile de celui-ci. Après un temps de garde chez ce commerçant, le jeune Ségovien se montrera très convainquant
par son aptitude au travail. Nos sources ont été unanimes sur un fait. « B » était
le troisième gardien chez ce commerçant quinquagénaire résidant dans un
quartier de la commune VI du district de Bamako. Cela en un temps relativement
court.
Les mêmes sources décrivent ce commerçant plutôt aisé comme un homme très exigeant sur ses principes. Tous les prédécesseurs du jeune Ségovien seraient partis de chez lui pour des raisons plus ou moins liées à l’application stricte des principes du riche négociant du quartier. « Il ne cesse de répéter qu’il est hors de question pour lui de payer l’argent pour un gardien alors que ce dernier ne fait pas correctement ce qu’il lui demande de faire », a-t-on appris de sources proches du voisinage.
Le commerçant avait certainement oublié un autre fait. Au sein des sociétés de gardiennage, les employés respectent à la lettre ce que leurs employeurs leur disent avant d’occuper leurs postes. Que cela soit chez un particulier ou dans un service public. Nous apprendrons plus tard que les prédécesseurs de « B » n’ont pas pu poursuivre le travail de garde chez le commerçant à cause des exigences personnelles de celui-ci. Sauf que dans le cas présent, l’homme semble avoir raison sur toute la ligne. Que s’est-il passé entre ce négociant et son gardien ?
La nuit des faits, le « patron » de
B est rentré tardivement de la ville.
D’habitude, lorsque le gardien constate que
le véhicule du chef est proche de
la maison, il se lève pour ouvrir le portail du garage pour qu’il fasse entrer
sa voiture et la garer. Mais cette nuit là, à l’arrivée du riche commerçant, le
jeune vigile était absent de son poste.
Le « patron » était obligé de sortir de sa voiture pour accomplir la mission qui, pour lui, est dévolue à l’agent de sécurité. Il referma ensuite la porte et s’engouffra dans sa villa cossue sans rien dire à qui que ce soit. Quelques instants plus tard, le vigile est revenu de quelque part pour réoccuper son poste. Il fit l’amer constat que son « patron » avait lui même mis la main dans la pâte ce soir là. « B » savait qu’il était bel et bien en faute, il préféra opter pour un profil bas vis à vis de son chef.
Le temps passe, le Ségovien chercha à
rectifier le tir et fit son travail comme il devrait le faire normalement.
Quelques semaines plus tard, il réédita la même faute. Le scénario était
similaire à celui du précédent. Le chef était passé alors qu’il n’était pas à
son poste. Comme la première fois, il
fit le travail du vigile à sa place. Le matin, il se réveilla et repartit en
ville sans broncher.
Le jeune vigile n’avait rien compris de l’attitude « silencieuse »
du commerçant à chaque fois que celui-ci le prenait en faute. Il aurait dû tout
mettre en œuvre pour éviter de commettre la faute du même type afin d’éviter
des désagréments pouvant engendrer son
licenciement. Mais malheureusement, B retomba une troisième fois dans la même
faute. Et c’était celle de trop.
Chose
que le commerçant n’a pas pu digérer. Tôt le lendemain, il contacta directement le service employeur
du jeune Ségovien pour leur demander de le remplacer sans entrer dans les détails.
Il se limita juste à expliquer que « B » ne faisait pas normalement
son travail.
Il voulait opter pour le silence et se limiter à un changement de gardien chez lui. Mais sous la pression des responsables du service employeur du jeune homme, le commerçant raconta les « fautes » successives du jeune vigile à ses chefs. Des fautes qui l’empêchaient de faire normalement son travail nocturne. La suite des faits lui donnera raison. Quelle était la cause des absences répétées de l’agent de sécurité ?
Quelques temps plus tôt, par hasard dans une
rue voisine, le Ségovien avait rencontré
F, une ex-copine du village. Comme nombre de nos sœurs des villages, cette
dernière était également venue à Bamako pour faire le travail de « Bonne »
dans une famille de la capitale. Lorsque les deux ex-tourtereaux se sont
retrouvés, il n’a fallu qu’un laps de temps pour qu’ils renouent de plus belle
avec leurs anciennes habitudes du village. Des témoins ont formellement
identifié la jeune fille à maintes reprises lorsqu’elle venait chez B à son
lieu de travail. Au départ, ce dernier avait su gérer intelligemment son agenda
avec elle.
Mais avec le temps, il a dû se mélanger les pédales, comme on le
dit. Il était impossible pour lui de concilier son travail et la gestion du
temps à consacrer à sa dulcinée. Ainsi, il n’hésitait pas à abandonner son
poste pour passer quelques doux moments avec la nommée F. C’est ce qui explique
ses absences répétées à son poste à des moments cruciaux.
Aux employeurs de B,
le commerçant avouera plus tard qu’il avait des informations sur les déplacements
nocturnes du jeune Ségovien. Il s’était armé de patience pendant tout ce temps
pour en avoir la certitude. Certes, le jeune homme reconnaitra tous les faits
sans ambages. Mais, la suite risque d’être
amère pour lui.
Les responsables de son service employeur l’auraient menacé de licenciement. Mais aux dernières nouvelles, certains de ses collègues étaient en négociation avec les chefs du service de gardiennage pour donner un dernier avertissement à « B », voire une seconde chance pour qu’il se ressaisisse. Jusqu’à la semaine dernière, la menace de licenciement planait sur la tête du jeune Ségovien. Les deux parties étaient loin d’un consensus.
Mohamed TRAORE
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