Enseignement supérieur et recherche scientifique : La modernisation en marche

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’inscrit dans une logique de modernisation depuis des années. C’est dans cet esprit que le département à travers le Centre national des œuvres universitaires (Cenou) a organisé, hier dans les installations de la Direction de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur la colline de Badalabougou, un atelier d’immatriculation des bacheliers de la session de juin 2025. Une tradition établie depuis 2009.

Publié mardi 09 septembre 2025 à 08:39
Enseignement supérieur et recherche scientifique : La modernisation en marche

Le ministre Bouréma Kansaye s’adressant à la presse en présence du directeur général du Cenou, Salia Sinaly Traoré (d)


La cérémonie était présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, en présence du directeur général du Cenou, Salia Sinaly Traoré, et plusieurs responsables de l’enseignement supérieur.

Le premier responsable du Cenou a insisté sur l’importance que revêt l’immatriculation des futurs étudiants, un exercice auquel s’attèle sa structure depuis une quinzaine d’années. Pour lui, cette régularité témoigne de l’importance que les autorités universitaires accordent à l’immatriculation des étudiants, depuis leur entrée à l’université jusqu’à à la fin de leur parcours académique.

Pour Salia Sinaly Traoré, ce travail a pour objectif  de disposer d’un fichier unique, fiable et complet, qui servira de référence à toutes les structures de l’enseignement supérieur, notamment pour la gestion des inscriptions, des bourses, du logement, mais aussi de l’aide sociale et des allocations financières, entre autres. L’un des avantages, et non des moindres, de l’immatriculation des étudiants réside au fait qu’elle reste un instrument  indispensable pour garantir la transparence et renforcer la confiance entre étudiants, familles et institutions.

La régularité de cet exercice va au-delà d’une simple activité technique. C’est aussi un espace de collaboration et de partage d’expériences entre services et institutions. «Je suis convaincu qu’avec l’édition 2025, nous franchirons encore un pas important. Vos travaux permettront non seulement de préparer efficacement la rentrée universitaire 2025-2026, mais aussi d’alimenter les plateformes nationales en cours de déploiement par le département en charge de l’Enseignement supérieur dans le cadre de la digitalisation et de la modernisation de l’Administration publique», s’est réjoui Salia Sinaly Traoré.

Pour sa part, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur a attiré l’attention des participants sur l’importance de cet atelier. Pr Bouréma Kansaye estimera que ce n’est pas seulement une rencontre technique, mais c’est aussi un cadre de collaboration et d’innovation qui doit permettre à chacun de mettre son expertise au service d’un objectif commun, c’est-à-dire l’amélioration de la gestion de notre système d’enseignement supérieur. 

Le ministre a aussi rappelé aux participants la tâche qui les attend. «Le travail que vous accomplirez ici aura des retombées directes sur l’ensemble de nos universités, instituts et grandes écoles», déclarera le Pr Bouréma Kansaye. Il a également jugé nécessaire de détailler l’importance de l’immatriculation des bacheliers.

 Selon le ministre Kansaye, c’est une étape essentielle et permettra d’anticiper et de mieux organiser l’accueil des nouveaux étudiants pour l’année universitaire 2025-2026. Chaque bachelier se verra attribuer un identifiant unique qu’il conservera tout au long de son parcours dans l’enseignement supérieur malien, quel que soit son statut ou sa nationalité. Et d’ajouter que le dispositif permet une gestion plus transparente et efficace des ressources publiques, une meilleure maîtrise des effectifs étudiants, une traçabilité du parcours académique de chaque étudiant, une gestion modernisée du paiement des allocations financières. Mais surtout d’avoir une base de données fiables centralisées.

Pr Bouréma Kansaye a aussi saisi l’opportunité pour annoncer que ce travail coïncide cette année avec la mise en place par son département d’un Système intégré de gestion des universités (Sigu). Un système, selon lui, voulu par les autorités sera le guichet unique de gestion académique et fonctionnera en parfaite interconnexion avec d’autres plateformes nationales, notamment la plateforme : «Porte Educ» du ministère de l’Éducation nationale et le Système intégré de gestion des œuvres universitaires (Sigou). 

«Grace à cette interopérabilité, nous disposerons de données fiables en temps réel, nous pourrons mieux allouer nos ressources et renforcer la transparence et la performance de notre système éducatif», a dit le ministre Kansaye. Il a aussi ajouté que les résultats des travaux de cette rencontre permettront non seulement aux universités de préparer efficacement les inscriptions pour l’année 2025-2026, mais aussi au Cenou d’organiser les campagnes de demandes de bourses en ligne, de logements, d’aide sociale, etc.

Mohamed TRAORE

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