
Dans la salle d’exposition polyvalente du Musée national, la grâce des clichés le dispute au travail d’orfèvre des scénographes capverdiens (Eloisa Ramos et Mme Moreno Castellano). Dans un décor sublimé avec du matériau local (l’argile rouge) sur inspiration d’un fond photographique d’une tête d’ampoule de cet art visuel dans notre pays (feu Malick Sidibé), le génie et l’esthétique s’expriment.
Certaines œuvres parlent aux visiteurs et expriment des rêveries, des idéaux, des aspirations et des récits de vie comme les tracasseries de voyage traduites dans les œuvres de l’artiste nigérien Ismaël Mahamoudou Laoulilla. D’autres sont plus expressives sur l’univers de la gent féminine (les atours féminins, les trousseaux de mariage) ou font basculer dans le monde de l’irrationnel avec des photos montages.
Mais admettons-le volontiers et sans désobliger, le langage de la grande majorité des œuvres accrochées est inaudible par manque de textes explicatifs des artistes eux-mêmes sur leurs prises. Une ombre au tableau. Mais qu’à cela ne tienne, les photographies exposées font parfois allègrement fit de l’académisme pour laisser place à l’inspiration, au naturel. Ces photographes ont souvent la formidable idée de laisser-parler leurs sensations pour lesquelles, il aurait été mieux de donner ne ce serait-ce que des bribes d’explications.
Le commissaire général des Rencontres de Bamako et son équipe curatoriale sont interpellés pour corriger cette maladresse. De nombreux artistes invités à la Biennale africaine de la photographie brillent par leur absence. Il ressort des informations partagées à la vitesse d’un feu de paille que ces créateurs d’œuvres photographiques, pour la plupart, n’auraient pas fait le voyager sur Bamako pour des contraintes de voyage.
Brehima DOUMBIA
Une journée scientifique sur des préoccupations de santé publique comme les tumeurs oculaires est un laboratoire d’excellence, autrement dit un programme destiné à encourager et à approfondir la recherche sur ces pathologies. C’est aussi un espace de discussions sur les aspects scientifiqu.
Médecin patriote. L’épithète siérait comme un gant à la vie et au parcours exemplaire de Dr Abdoulaye Fadiala Keïta, qui a rendu son dernier souffle de vie le 12 décembre dernier à Paris, avant d’être enterré dimanche dernier à Bamako..
Entre adulation, admiration de voir des voies, places et établissements publics porter des noms de héros légendaires, figures emblématiques et autres personnalités de notre pays et coups de gueule de persifleurs de ne pas voir d’autres y figurer (en tout cas pas dans cette première liste et .
L’on reprendrait à la volée l’expression, avec le sens de la formule, «pisser dans un violon» si on devait s’en tenir à un simple check-up des faiblesses (notamment les insuffisances en termes d’infrastructures, de ressources humaines et financières voire de perspectives) et à faire d.
Le chroniqueur et écrivain français, Eric Zemmour, reprenant à son compte une réflexion philosophique de son compatriote, l’économiste et démographe Alfred Sauvy, explique ceci : «Les chiffres, ce sont des petits êtres fragiles..
L’actualité s’est brusquement accélérée hier avec la décision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, de mettre fin aux fonctions du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga..