
Al Hassan Ah Abdoul Aziz Ag Mohamed est poursuivi pour « crime de guerre et crime contre l’humanité » commis à Toumbouctou entre avril 2012 et janvier 2013, suite à l’occupation terroriste.
Le présumé terroriste est soupçonné aussi d'avoir été membre d’Ansar Edine et commissaire de la police islamique. Il aurait également été associé au travail du tribunal islamique à Tombouctou et aurait participé à l’exécution de ses décisions. Détenu par la CPI, Al Hassan est accusé d'avoir pris part à la destruction des mausolées de Tombouctou.
La reprise du procès devant la chambre de première instance X, en charge de l’affaire, sera consacrée à la défense, explique Margot Tedesco, responsable de l’information publique du bureau de la CPI au Mali. « La présentation de l’accusation a déjà commencé en 2018. En février, il y a eu la présentation des représentants légaux des victimes. C’est autour de la défense de commencer la présentation des preuves à décharge».
Dans sa déclaration liminaire, la défense a tenté de démontrer la non culpabilité de l’ancien membre présumé d’Aqmi et d’Ançar dine, poursuivi « pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ». Les avocats ont estimé qu’Al Hassan s’est retrouvé dans les groupes armés par instinct de survie, car menacé de toutes parts.
Pour rappel, le procès dans l’affaire Al Hassan s’est ouvert le 14 juillet 2020. Auparavant, le mandat d’arrêt à l’encontre du présumé terroriste a été délivré par la Chambre préliminaire le 27 mars 2018 et il a été remis à la CPI trois jours après.
L’audience de confirmation des charges a eu lieu du 8 au 17 juillet 2019. Le 30 septembre 2019, la Chambre préliminaire a rendu une décision confidentielle confirmant les charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité portées à l’encontre de Al Hassan et a renvoyé l'affaire en procès.
Selon les deux décisions de la Chambre préliminaire, il serait responsable de « torture, viol, esclavage sexuel et autres actes inhumains y compris, des actes prenant la forme de mariages forcés et persécution ». C’est donc reparti pour plusieurs jours d’audiences en attendant l’arrêt définitif de la haute juridiction pénale internationale dans cette affaire.
Aboubacar TRAORE
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