Ainsi, à
Niamakoro (Commune VI) siège de l’association, comme dans plusieurs autres
quartiers du District de Bamako, plusieurs dizaines de familles et d’orphelins
ont bénéficié des actions de l’Association que dirige Mme Sidibé Djita Ba.
Parallèlement à ces actions de solidarité en faveur des couches démunies, ADS
veut également s’impliquer dans la construction de la citoyenneté. Ainsi, elle
a organisé, samedi dernier au Centre international des conférences de Bamako
(CICB), une causerie culturelle, baptisée «Faso Baro» (en bambara la causerie
sur la nation).
Thème de la rencontre : «Jeunesse et citoyenneté, le rôle de la
chefferie traditionnelle dans la stabilité au Mali». On notait la présence à l’événement
de plusieurs personnalités, dont le ministre de la Jeunesse et des Sports,
chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag
Attaher, son homologue de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière
et du Tourisme, Andogoly Guindo, le secrétaire général du ministère des
Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Toumani Sangaré, le
coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs
allocutions, dont celle du parrain, Mamadou Oumar Sidibé qui a félicité les
responsables de l’ADS, avant de les exhorter à multiplier ce genre
d’initiatives. «La refondation de l’état et la construction du Mali Kura passe
par le retour à nos valeurs et une reconstruction de la citoyenneté.
Tant que
nous ne retournons pas à nos valeurs, on ne pourra pas construire le Mali de
nos rêves», a martelé Mamadou Oumar Sidibé. Au président du Parti pour la
restauration des valeurs du Mali (PRVM-Fasoko) et de la plateforme Anw Ko
Fasoko d’interpeller les deux ministres présents à la cérémonie sur la nécessité
pour les autorités de la Transition de donner toute leur place à la chefferie
traditionnelle et à la culture qui, dira-t-il «sont incontournables dans la
refondation de l’état». «Je suis fier de parrainer cette causerie culturelle et
serais toujours disponible pour accompagner ce genre d’initiatives», complètera
Mamadou Oumar Sidibé sous les ovations nourries de la salle.
Les ministres Guindo et Ag Attaher abonderont dans le même
sens que le parrain de la rencontre. Pour le premier, le Mali a une tradition
culturelle forte et que Faso Baro s’inscrit dans la vision du président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta de «rebâtir l’état en prenant comme socle
la culture», alors que le deuxième dira que la «culture et la chefferie
traditionnelle ont toujours joué un rôle important dans la vie de la Nation».
«Je
félicite ADS pour cette initiative et j’invite les responsables de
l’Association à poursuivre leurs actions d’information, de sensibilisation et
de construction de la citoyenneté», a salué le ministre Mossa Ag Attaher. «Cette
initiative de l’Association pour le développement et la solidarité, ajoutera le
ministre Ag Attaher participe de la promotion d’un pan important de
l’architecture de notre société qu’est la chefferie traditionnelle. Elle
intervient à un moment important de la vie de la Nation, un moment où les
autorités de la Transition travaillent à faire prendre conscience que les
valeurs et pratiques positives qui ont toujours fécondé notre humanisme,
doivent être davantage portées et promues».
Après ces allocutions, place a été faite aux panelistes pour des débats qui vont durer plus de deux heures. Au total, six thèmes ont été abordés par les participants à la rencontre. Entre autres, on peut citer : la chefferie traditionnelle (un thème animé par Bamoussa Touré, coordinateur des chefs de quartier de Bamako), l’importance du Donzo (chasseur) dans la vie de la cité (ce thème a été animé par le chercheur Fodé Moussa Sidibé), l’importance de la culture dans la vie d’une nation, un thème confié à Golé Tounkara du Réseau des Communicataires traditionnels pour le Développement (Recotrade), Principe d’humanité comme principe d’universalité qui a été animé par l’ancien ministre et ancien maire du District de Bamako, Ibrahima Iba N’Diaye.
Soulemane Bobo TOUNKARA
L’ancien directeur de l’école de N’Tomikorobougou, ancien militant de l’US RDA et ancien dirigeant sportif est décédé, dimanche 21 avril à Bamako, à l’âge de 84 ans. Coup de projecteur sur le parcours d’un homme qui a eu une vie pleine et entière.
La sélection nationale U23 est désormais fixée sur son sort. Lors des Jeux olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 août), elle évoluera dans le groupe D, en compagnie du Paraguay, d’Israël et du représentant de la Confédération asiatique de football (AFC)..
Demba Coulibaly, notre regretté confrère de l’ORTM, l’appelait par le sobriquet Armoire à glace, tout simplement parce que Boubacar Sow était dur sur l’homme et ne rechignait jamais au combat dans un match de football. Mais au-delà de sa générosité dans l’effort et sa capacité à se.
Transféré en Zambie en 2019, en provenance de Yeelen olympique, le milieu de terrain de 27 ans fait aujourd’hui le bonheur des Red Arrows de Lusaka qui visent un deuxième titre consécutif de champion, après le sacre de 2023. Coup de projecteur sur un joueur qui a été l’un des grands artis.
C’est rare pour être souligné. Samedi 9 mars au Centre Olympafrica de Banankabougou, la finale masculine de la 1ère édition de l’Open épée entre Idriss Ouaro et Souleymane Djiré s’est terminée, alors qu’aucun des deux tireurs (combattants en escrime, ndlr) n’avait réussi à attein.
Presque tous les problèmes qui freinent le bon fonctionnement du football national ont été passés au peigne fin par les participants au symposium national. Reste à savoir le sort qui sera réservé au document final de la rencontre.