
Le bureau par la voix de son président (4è à partir de la gauche) dit avoir pris bonne note des conseils précieux du Garde des Sceaux
Quelques semaines après sa mise en place, le nouveau bureau de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) conduit par son président, le Pr Alkadri Diarra a été présenté officiellement hier au ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué. La cérémonie de présentation a eu lieu dans la salle de conférence du département. L’évènement a aussi enregistré la participation des membres du cabinet et les responsables des services centraux du ministère.
Dans son intervention de bienvenue, le ministre Mamoudou Kassogué a de prime abord félicité les nouveaux commissaires de la CNDH pour la confiance placée en eux par les autorités du pays et les organisations et structures qu’ils représentent. Le Garde des Sceaux a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils utiles à la nouvelle équipe qu’il a alertée sur les tentatives d’instrumentalisation et la politisation des droits de l’Homme pour des intérêts inavoués. Pour lui, il est utile de signaler que ce mandat commence à un moment où d’importants acquis sont enregistrés sur les mécanismes d’évaluation de notre pays auprès des instances internationales dont principalement le Haut-Commissariat des Nations-unies aux Droits de l’Homme.
Le ministre n’a pas manqué de rappeler le contexte sous-régional, régional et international dans lequel se trouve le Mali qui, avec fierté et honneur, fait face à certaines adversités en raison des choix stratégiques opérés pour renforcer sa souveraineté nationale et internationale, et lutter ainsi contre le terrorisme. Mamoudou Kassogué dira que l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme pour servir des intérêts inavoués stratégiques et géostratégiques a créé un climat de méfiance et de déviance qui a affecté négativement la qualité des débats au niveau international. Ce qui a conduit les États à adopter des approches différentes au gré de leurs intérêts.
Ainsi, insistera le ministre, la question des droits de l’Homme s’est trouvée politisée avec l’usage regrettable des doubles standards, la sélectivité des émotions selon l’appartenance des victimes et l’acharnement contre certains pays comme le Mali qui sont très souvent accusés à tort de violations graves des droits de l’Homme.
Cela, avant toute enquête et sans la moindre preuve, comme si «nous étions présumés coupables de violation des droits de l’Homme, parce que notre pays s’appelle le Mali et que nous avons décidé d’assumer et de défendre notre souveraineté et nos intérêts vitaux», a regretté le ministre Kassogué. Qui a salué les efforts déployés par le bureau sortant de la CNDH qui a considérablement renforcé son image au double plan du prestige et de l’indépendance. Une performance qui a été couronnée par la certification du Statut A.
«Je voudrais vous encourager à poursuivre les efforts déployés par le bureau sortant, pour l’amélioration de la gouvernance de l’Institution, notamment dans ses relations avec les autres organisations de défense des droits humains, dans l’entente, la cohésion et la synergie d’actions», a conseillé le ministre Kassogué. Et de réitérer la disponibilité entière de son département à soutenir la Commission dans le sens de la sauvegarde de l’indépendance de l’institution qui va de pair avec l’objectivité qu’elle doit observer dans le traitement des affaires dont elle peut être saisie.
Pour sa part, le président de la CNDH a procédé à la présentation à tour de rôle des nouveaux commissaires membres de son bureau au ministre. Le Pr Alkadri Diarra a dit avoir pris bonne note des conseils précieux du Garde des Sceaux. «Devoir de gratitude obligeant, nous allons travailler avec impartialité, indépendance et responsabilité», promet-il, avant de féliciter les commissaires sortants pour avoir hissé la CNDH plus haut en termes de visibilité, de crédibilité, de responsabilité, et surtout l’accréditation au Statut A.
Pour maintenir ce flambeau au firmament, le chef de la nouvelle équipe mesure bien l’immensité des défis à relever. C’est pourquoi, le Pr Alkadri Diarra a formulé quelques doléances à l’endroit du ministre. Des doléances relatives à la nécessité de la relecture des textes du CNDH, l’accélération de l’attribution d’une parcelle pour le siège de la Commission... le maillage territorial par la CNDH. Sans oublier des plaidoyers, à des niveaux plus élevés en faveur de la CNDH, dans le but de mieux comprendre et respecter son mandat.
Aboubacar TRAORE
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