Les commissaires de l’Aige jugent insuffisantes les 50 mallettes et 950 tablettes dont dispose SBA pour le retrait des cartes
Aussi, au regard des
contraintes liées au respect du chronogramme, il a été décidé de procéder, systématiquement,
à l’impression de la carte nationale biométrique sécurisée à partir des données
déjà existantes du Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec)
pour ceux qui n’ont pas pu être pris en compte lors de l’opération qui vient de
prendre fin.
La carte nationale d’identité
biométrique servira également de carte d’électeur. Afin de s’imprégner de la
production du précieux sésame, le vice-président de l’Autorité indépendante de
gestion des élections (Aige), Ousmane Traoré, à la tête d’une délégation, a
effectué hier une visite de terrain au siège de l’entreprise Solution biométrique
pour l’Afrique (SBA) chargée de la production de la pièce et dont le siège se
trouve à Badalabougou.
La délégation de l’Aige a
ainsi visité les différentes salles de stockage des machines, celles de trie
ainsi que la salle de production. À chaque étape, les commissaires de l’Aige
ont échangé avec le personnel de l’entreprise et relevé des préoccupations qui
ont trait à l’insuffisance des tablettes, la situation des personnes handicapées….
La production des cartes
avance très bien, la carte est une réalité, a révélé le représentant du ministère
en charge de la Sécurité. Selon le colonel Mamadou Sougouna, une campagne de
mise à jour a été lancée pour permettre aux populations d’actualiser leurs données
Nina par rapport à la carte d’identité.
S’exprimant sur la production des
cartes, le représentant du ministère de la Sécurité a souligné qu’elle se fait
sur la base de toutes les données mises à la disposition. « C’est-à-dire
qu’on avait permis aux Maliens de mettre à jour leurs données Nina afin qu’ils
puissent avoir une carte d’identité actualisée qui correspond à une photo
actuelle, une profession et une adresse à jour», a-t-il expliqué.
Le colonel Mamadou Sougouna a
indiqué que la société continuera à produire les cartes. À un certain moment
pour des impératifs de temps, prévient le haut gradé, «on sera obligé de faire
une production grande masse à partir des données du Ravec pour les personnes
qui ne viendront pas faire la mise à jour de leurs données Nina».
Par ailleurs, il y a une
application sur le site www.jevalidemonnina.ml où la faculté est donnée aux
Maliens de choisir le point de retrait de leurs cartes. Pour ceux qui n’ont pas
choisi de site de retrait, leurs cartes leur seront remises dans les
commissariats ou les brigades les plus proches.
De son côté, le vice-président
de l’Aige s’est montré globalement satisfait. Pour Ousmane Traoré, tout ce qui
est élection entre dans la compétence de l’Autorité, même si la carte nationale
d’identité biométrique sécurisée relève, de par la loi, strictement du ministère
de la Sécurité et de la Protection civile. Il a espéré que les améliorations
demandées par les commissaires de l’Aige dans le processus seront très
rapidement réalisées.
La visite a été marquée par le retrait d’une carte d’un employé de l’entreprise. Cette opération a été faite avec l’empreinte ou la reconnaissance faciale.
Solution biométrique pour l’Afrique (SBA) dispose de 50 mallettes et 950 tablettes pour le retrait des cartes. Ce nombre a été jugé insuffisant par les commissaires de l’Aige.
Mariétou KOITE
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