Carte nationale d’identité biométrique sécurisée : L’Aige s’assure de l’effectivité de la production

Le gouvernement a mené du 9 janvier au 31 mars 2023 l’opération de mise à jour des données du Numéro d’identification nationale (Nina) pour l’obtention de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée. Au terme de cette opération, la production de la pièce a débuté.

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Publié mercredi 12 avril 2023 à 07:18
Carte nationale d’identité  biométrique sécurisée : L’Aige s’assure de l’effectivité de la production

 Les commissaires de l’Aige jugent insuffisantes les 50 mallettes et 950 tablettes dont dispose SBA pour le retrait des cartes

  

 Aussi, au regard des contraintes liées au respect du chronogramme, il a été décidé de procéder, systématiquement, à l’impression de la carte nationale biométrique sécurisée à partir des données déjà existantes du Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec) pour ceux qui n’ont pas pu être pris en compte lors de l’opération qui vient de prendre fin.

La carte nationale d’identité biométrique servira également de carte d’électeur. Afin de s’imprégner de la production du précieux sésame, le vice-président de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), Ousmane Traoré, à la tête d’une délégation, a effectué hier une visite de terrain au siège de l’entreprise Solution biométrique pour l’Afrique (SBA) chargée de la production de la pièce et dont le siège se trouve à Badalabougou.
 

La délégation de l’Aige a ainsi visité les différentes salles de stockage des machines, celles de trie ainsi que la salle de production. À chaque étape, les commissaires de l’Aige ont échangé avec le personnel de l’entreprise et relevé des préoccupations qui ont trait à l’insuffisance des tablettes, la situation des personnes handicapées…. 

La production des cartes avance très bien, la carte est une réalité, a révélé le représentant du ministère en charge de la Sécurité. Selon le colonel Mamadou Sougouna, une campagne de mise à jour a été lancée pour permettre aux populations d’actualiser leurs données Nina par rapport à la carte d’identité.

S’exprimant sur la production des cartes, le représentant du ministère de la Sécurité a souligné qu’elle se fait sur la base de toutes les données mises à la disposition. « C’est-à-dire qu’on avait permis aux Maliens de mettre à jour leurs données Nina afin qu’ils puissent avoir une carte d’identité actualisée qui correspond à une photo actuelle, une profession et une adresse à jour», a-t-il expliqué.

Le colonel Mamadou Sougouna a indiqué que la société continuera à produire les cartes. À un certain moment pour des impératifs de temps, prévient le haut gradé, «on sera obligé de faire une production grande masse à partir des données du Ravec pour les personnes qui ne viendront pas faire la mise à jour de leurs données Nina».

Par ailleurs, il y a une application sur le site www.jevalidemonnina.ml où la faculté est donnée aux Maliens de choisir le point de retrait de leurs cartes. Pour ceux qui n’ont pas choisi de site de retrait, leurs cartes leur seront remises dans les commissariats ou les brigades les plus proches.

De son côté, le vice-président de l’Aige s’est montré globalement satisfait. Pour Ousmane Traoré, tout ce qui est élection entre dans la compétence de l’Autorité, même si la carte nationale d’identité biométrique sécurisée relève, de par la loi, strictement du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Il a espéré que les améliorations demandées par les commissaires de l’Aige dans le processus seront très rapidement réalisées.  

La visite a été marquée par le retrait d’une carte d’un employé de l’entreprise. Cette opération a été faite avec l’empreinte ou la reconnaissance faciale. 

Solution biométrique pour l’Afrique (SBA) dispose de 50 mallettes et 950 tablettes pour le retrait des cartes. Ce nombre a été jugé insuffisant par les commissaires de l’Aige.

Mariétou KOITE

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