
Au cours de son intervention face aux hommes de médias, Elio Colmenares a surtout fait de nombreuses dénonciations à l’encontre des États-Unis d’Amérique qu'il accuse de mener une croisade contre son pays. À en croire le diplomate, au regard de ce contexte conflictuel, la République bolivarienne du Venezuela s’est présentée devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le 10 octobre dernier, pour dénoncer avec force et alerter la communauté internationale d’une série d’actions américaines qui menacent non seulement la paix et la sécurité de son pays, mais aussi celles de toute la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. «Depuis des années, le gouvernement américain mène une campagne de propagande et de désinformation contre notre pays…», a-t-il affirmé.
Pour Elio Colmenares, la stratégie américaine vise à renverser le «président légitime et constitutionnel» de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, afin d’instaurer un «régime colonial fantoche». D’après lui, il est temps d’empêcher qu’une nouvelle guerre n’éclate, cette fois au Venezuela. Et l’ambassadeur de dénoncer le déploiement par les États-Unis de forces militaires à quelques kilomètres des côtes vénézuéliennes avec la mobilisation offensive de plus de 10.000 soldats, d’avions de combat, de destroyers lance-missiles, de troupes d’assaut, de moyens utilisés dans des opérations spéciales et même d’un sous-marin nucléaire, sous prétexte que «le Venezuela et son gouvernement sont responsables du trafic local de drogue».
Défendant son pays, le conférencier a soutenu que ni les agences internationales, ni les autorités américaines chargées du contrôle du trafic de drogue n’ont jamais mentionné le Venezuela comme producteur ou trafiquant de drogue. Face à cette situation menaçante qu’il a décriée, le diplomate vénézuélien a indiqué que son pays a fait savoir à la Communauté internationale que «l’impunité pour ces actes aura des conséquences politiques dangereuses auxquelles il faut mettre un terme immédiatement». Ainsi, après avoir saisi l’Onu, le Venezuela a fait la proposition de trois actions concrètes au Conseil de sécurité.
Il s’agit, selon l’ambassadeur Elio Colmenares, de déterminer l’existence d’une menace à la paix et à la sécurité internationales en raison de l’escalade militaire américaine actuelle dans les Caraïbes, d’adopter les mesures nécessaires pour prévenir une nouvelle escalade de la situation sur le terrain. Et enfin, adopter une résolution par laquelle, tous les membres y compris les États-Unis, s’engagent à respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la République bolivarienne du Venezuela.
Alassane Cissouma
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