
Ces images ont fait le tour de la planète football d’Afrique, pour ne pas dire
du monde et les internautes ivoiriens en font leur chou-gras depuis
l’élimination des Aigles en quarts de finale de la CAN par les Éléphants.
Sur
les images, le sélectionneur malien est apparu complètement abattu et se serait
sans doute effondré s’il n’avait été secouru par le reste du banc des Aigles.
Personnellement, nous n’avions jamais vu un technicien dans un tel état de
déception et de détresse, après avoir perdu avec les Aigles.
Éric
Sékou Chelle a été touché au plus profond de lui-même et les larmes du
technicien traduisaient à la fois son désarroi et son amour pour la patrie.
L’ancien international malien avait à cœur de gagner contre la Côte d’Ivoire et
surtout, d’aller le plus loin possible dans la première CAN de sa carrière
d’entraîneur.
Il a travaillé pour ça et même s’il a fait montre d’humilité, le Franco-Malien
croyait en ses joueurs pour marquer le coup en terre ivoirienne. Mais comme ses
prédécesseurs, le technicien s’est lui aussi, cassé les dents sur les Éléphants
et de la manière la plus cruelle.
Évoquer
le scénario de ce 40è Mali-Côte d’Ivoire reviendrait à remuer pas le couteau
dans la plaie, surtout après ces propos du défenseur Boubacar Kiki Kouyaté qui
a dit, «nous irons dans nos tombes avec les regrets de ce match» et nous
aimerions plutôt tourner la page et parler de l’avenir du sélectionneur Éric
Sékou Chelle. Autrement dit, faut-il garder l’ancien international ou mettre
fin à son contrat après son échec à la CAN ?
Pour
nous la réponse est claire : Éric Sékou Chelle doit être maintenu à son
poste pour au moins trois raisons. Primo : le bilan du technicien plaide
en sa faveur, secundo, l’ancien défenseur international a prouvé son amour pour
la patrie et tertio et c’est le plus important à notre avis, il a amené un
nouvel état d’esprit au sein des Aigles.
C’est
indiscutable, les Aigles jouent mieux aujourd’hui et la marge de progression de
l’équipe est évidente. Rien que pour ces raisons, Éric Sékou Chelle mérite
d’être maintenu au poste de sélectionneur, au moins jusqu’à la prochaine CAN,
théoriquement prévue en 2025 et la fin des éliminatoires de la Coupe du monde
2026.
Certes, il y a des choses à améliorer et d’autres qui sont à revoir, notamment
la communication, la rigueur dans le choix des hommes et l’assainissement de
l’environnement de l’équipe, mais le travail effectué par l’ancien
international depuis sa prise de fonction
milite pour lui et nous ne doutons pas un seul instant qu’Éric Sékou
Chelle a la volonté et les compétences pour mener le bateau Mali à bon port.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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