
Les chefs de la diplomatie des trois pays poursuivront les consultations
Le ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, séjourne à
Addis-Abeba, en Éthiopie depuis le 14 février, en marge du 36è sommet des chefs
d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Cette visite
s’inscrit dans le cadre de la poursuite du plaidoyer et de la démarche
conjointe entamée par le Mali, le Burkina Faso et la Guinée en vue de la levée
de leur suspension des activités de la Communauté des États de l’Afrique de
l’Ouest (Cedeao) et de l’UA.
En effet, dans le cadre du
renforcement des liens d’amitié, de solidarité et de coopération entre le Mali,
le Burkina Faso et la Guinée et sur instruction des chefs d’État de ces pays de
la sous-région traversant des périodes de transition, s’est tenue à Ouagadougou
les 8 et 9 février derniers, une réunion tripartite des ministres des Affaires
étrangères desdits États.
Au cours de leur séjour dans la capitale burkinabè,
les ministres Abdoulaye Diop du Mali et Dr Morissanda Kouyaté de la Guinée ont
eu des séances de travail avec leur homologue burkinabè Olivia Rouamba. Ils ont
aussi été reçus par le chef d’État, le capitaine Ibrahim Traoré à la présidence
du Faso.
Dans le communiqué final qui a sanctionné cette rencontre
tripartite, il ressort que les trois délégations ont eu des séances de travail
au cours desquelles, elles ont passé en revue des sujets d’importance majeure
et d’intérêt commun, notamment la réussite des processus de transition devant
conduire au retour à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, la promotion
de la bonne gouvernance, la mutualisation des moyens pour relever les défis
sécuritaire, économique et humanitaire, le renforcement de leur relation
tripartite par la dynamisation de l’axe Bamako-Conakry-Ouagadougou ainsi que la
concertation sur les questions sous régionales, régionales et internationales.
Tout en réaffirmant leur attachement aux objectifs et principes de la Cedeao et de l’UA, les chefs d’État s’engagent à répondre aux aspirations des populations de leurs pays respectifs et à faire de l’axe Bamako-Conakry-Ouagadougou, un domaine stratégique et prioritaire pour le développement du commerce, des transports, de l’approvisionnement en produits de première nécessité, de la formation professionnelle, du développement rural, de l’exploitation minière, de la culture, des arts ainsi que de la lutte contre l’insécurité.
CONSULTATIONS DE HAUT NIVEAU-
Concernant la question de la coopération au sein des organisations
sous-régionales, régionales et internationales, les trois ministres se sont
engagés à renforcer le partenariat entre leurs pays au sein de ces instances.
Ils ont déploré les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent
souvent pas compte des causes profondes et complexes des changements
politiques.
Selon eux, les décisions de
suspension empêchent la participation de leurs pays aux instances statutaires
de la Cedeao et de l’UA et particulièrement celles traitant des défis majeurs
qui les concernent tels que l’insécurité, les questions humanitaires et de
développement économique durable.
Les trois délégations ont relevé que lesdites
mesures touchent des populations déjà meurtries par l’insécurité et les
instabilités politiques, privent la Cedeao et l’UA de la contribution des trois
pays nécessaire pour relever les défis majeurs.
Ils ont convenu de mutualiser
leurs efforts et d’entreprendre des initiatives pour la levée des mesures de
suspension et autres restrictions. Et au sortir de ce sommet, une lettre
conjointe signée des trois ministres des Affaires étrangères avait été adressée
à la Cedeao et une autre à la commission de l’Union africaine.
Quelques jours
après ce sommet tripartite à Ouagadougou, les ministres des Affaires étrangères
des trois pays sont dans la capitale éthiopienne où ils ont rencontré Dhio
Dhoulkamal, chef de la diplomatie de l’Union des Comores et Frederick Shava,
ministre des Affaires étrangères et du Commerce international du Zimbabwe.
Avec ces personnalités, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du
Burkina Faso et de la Guinée ont déploré la suspension prolongée de leurs pays
respectifs en dépit des avancées enregistrées.
Dans les processus de
Transition, ils ont donné des informations actualisées sur la situation
sociopolitique et sécuritaire dans les trois pays qui traversent des périodes
de transition, avant de soutenir que le maintien des suspensions constitue une
entrave à la mobilisation des appuis régionaux et internationaux multiformes en
soutien aux processus de transition politique dans les trois États.
Les personnalités que les
trois ministres ont rencontrées ont toutes salué cette initiative et les
avancées enregistrées dans les processus de transition et exprimé leur
disponibilité à les prendre en compte dans les grilles d’analyse.
Les délégations
ministérielles des trois pays poursuivront les consultations de haut niveau
auprès du président de l’Union des Comores, président entrant de l’UA, du
président de la Commission de l’UA, du président de la Commission de la Cedeao.
Ils s’entretiendront également avec la ministre des Affaires étrangères
d’Afrique du Sud, présidente du Conseil de paix et de sécurité de l’UA pour le
mois de février 2023 ainsi qu’avec les ministres des Affaires étrangères de pays
membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Organisation
continentale.
Dieudonné DIAMA
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