
Il couvre une superficie de 12.000 km2 avec une zone inondée située dans le bourgou qui couvre la majorité des communes du Cercle et une zone exondée qui couvre la Commune de Kareri et une partie des Communes de Diaka et Sougoulbé.
Chaque année pendant
l’hivernage et à l’orée de la crue, tout le cheptel du cercle composé de
milliers de bovins, ovins et caprins remonte vers le Méma (Kareri ou Nampala)
ou dans le Sahel à la recherche de pâturages puisque cette période
coïncide avec la crue, période pendant laquelle il y a trop d’eau et de
moustiques dans le bourgou (zone inondée du cercle). Toutes choses qui
entraînent le rétrécissement des espaces dû au nombre élevé du cheptel.
La
transhumance dans le Cercle de Ténenkou est une tradition séculaire. Le départ pour la transhumance n’a pas de
date fixe. Il dépend de la météo. Si les pluies tombent tôt, les animaux
partent à temps. Le cas échéant, les animaux vont attendre. Ce qui entraîne
beaucoup de difficultés pour les éleveurs à alimenter leurs bêtes.
L’aliment bétail et
les sons restants les seuls moyens de subsistance pour les animaux. Ils sont
vendus à cette période à des prix exorbitants pour les éleveurs. Le départ des troupeaux vers le Méma ou
le Sahel (territoire mauritanien) suscite beaucoup d’émotion, de passion mais
aussi d’angoisse surtout en cette période d’incertitude.
Les éleveurs vont abandonner femmes et enfants
pendant 4 ou 5 mois. Ils sont munis seulement de quelques accessoires comme les
torches, les plastiques pour se couvrir de la pluie ou du vent et du couscous
pour s’alimenter.
Les éleveurs partent
non seulement pour la survie de leur bétail mais aussi pour la notoriété, la
gloire puisqu’à leur retour, le plus beau troupeau est célébré même si les
célébrations sont moins en moins fastueuses à cause du contexte sécuritaire
dans la zone.
Cependant, la
mobilisation populaire demeure toujours grande au retour des éleveurs puisque
la majorité des communautés vivant dans le cercle s’identifient par rapport au
bétail. Pour certains, on vit pour les animaux et on meurt pour les animaux. La
fierté de chaque éléveur est d’avoir le plus grand nombre de bêtes bien
nourries et en bonne santé.
Tous les cheptels qu’ils soient de Teti dans la Commune rurale de Diondiori ou de Salsalbé, Sossobé,Toguéré Coumbé, Thioubi et Komagalou, ont un itinéraire précis pour rejoindre le Méma ou le Sahel. Un itinéraire traditionnel qui date de très longtemps et toujours respecté sauf en cas d’insécurité dans la zone Méma.
Alaye SARRÉ
Amap-Ténenkou
Rédaction Lessor
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