La création de l’Alliance des États du Sahel par les Présidents Goïta, Traoré et Tiani est le symbole le plus manifeste de cette rupture
La nouvelle
posture du Mali est fondée sur une coopération gagnant-gagnant et diversifiée.
Qui plus est caractérisée par le respect mutuel faisant fi de l’esprit de
condescendance et de l’imposition des puissances étrangères. Cette politique est contre l’immixtion dans les
affaires intérieures des pays. C’est pourquoi, le gouvernement, sous le
leadership du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a
édicté trois principes clés guidant désormais l’action publique au Mali. Il
s’agit du respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques
opérés par notre pays et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans
les prises de décision.
Les onze impositions françaises datant de la
période coloniale vont à l’antipode de l’indépendance réelle de l’Afrique,
notamment les pays francophones. Ces
accords favorisent la mainmise de la France sur ses ex-colonies. Parmi ces
pays, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont décidé de créer l’Alliance puis
la Confédération des états du Sahel (AES) pour s’affranchir du joug colonial et
prendre leur destin en main. Outre la défense et la sécurité, la coordination
de l’action diplomatique et la mise en œuvre de projets structurants, les pays
de la Confédération AES s’opposent à toutes les nouvelles formes de domination.
D’où la dénonciation de ces impositions, appelés accords. Il s’agit de l’Accord
sur la dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation,
l’Accord portant confiscation automatique des réserves financières nationales,
l’Accord sur le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle
découverte dans le pays, l’Accord portant priorité aux intérêts et aux
entreprises françaises dans les marchés publics et appels d’offres
publics.
Ces accords étouffent systématiquement tous les
efforts de développement. Ces impositions montrent bien que l’ancien maître
entend tirer profit de la souffrance des pays africains. Elles foulent aux
pieds les règles de concurrence et de transparence dans la passation des
marchés publics puisque «la priorité est accordée aux entreprises
françaises». Pire, nos ressources naturelles sont exploitées en fonction de
l’humeur du maître. S’y ajoutent les autres Accords relatifs au droit exclusif
de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des
colonies, le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir
militairement dans le pays pour défendre ses intérêts, l’obligation de faire du
français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation,
l’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des colonies françaises d’Afrique).
Mais aussi, l’obligation d’envoyer en France un bilan annuel et un rapport
d’état des réserves sous peine de ne pas recevoir d’argent.
Sur ces différents
points des Accords, il ressort que la France a manifestement l’intention de
contrôler l’armée dans ses ex-colonies. Elle affiche clairement son désir de
monopoliser la formation des officiers et la dotation des forces armées en
équipements militaires. Aussi, la France intervient en Afrique pour sauvegarder
ses seuls intérêts. Pourtant, pour les
citoyens lambda, ces interventions sont des opérations d’instauration de la
démocratie. De la poudre aux yeux ! Sur le plan économique, les pays
africains ont les pieds et les mains liés. Et pour preuve, la monnaie commune
et le fait qu’ils sont tenus « d’envoyer en France un bilan annuel et un
rapport d’état des réserves sous peine de ne pas recevoir d’argent». Le Mali,
pour s’affranchir de cette imposition linguistique, a inscrit dans la
Constitution du 22 juillet 2023, la promotion des langues nationales en langues
officielles. Idem pour les autres pays de l’AES.
Les deux derniers points de l’Accord viennent enfoncer le clou à savoir l’Accord portant renonciation à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France et l’Accord sur l’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale. En clair, les pays africains (ex-colonies) ne peuvent lier partenariat avec aucun pays, ni puissance sans l’autorisation de la France. Tel n’est pas le cas aujourd’hui des pays de l’AES qui ont décidé de tourner cette page. Ce qui explique la diversification du partenariat du Mali avec la Fédération de Russie, la République populaire de Chine, la Türkiye, l’Iran, etc
Namory KOUYATE
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