
La rencontre est organiséé chaque fin de mois sur des thématiques bien choisies
L’initiative intervient dans le cadre de la mise en œuvre du projet Culture Mali 2025. La rencontre est organisée à la fin de chaque mois sur des thématiques bien choisies. L’espace utilise est le cadre d’échanges «maaya ni danbe kene», créé au niveau des gouvernorats dans toutes les régions du Mali par le ministère en charge de l’Administration territoriale, en collaboration avec les départements en charge de la Jeunesse et des Sports, de la Réconciliation nationale et de la Culture.
Après Koulikoro et Mopti, c’est la salle du Cicaara de Sikasso qui a abrité, jeudi dernier, la 3è édition de l’évènement. C’était sous la présidence de la gouverneure de la région, Mme Kanté Marie Claire Dembélé, en présence du représentant du ministre en charge de l’Artisanat et de la Culture, Daha Niasse, du directeur national du tourisme et de l’hôtellerie, Mamary Diarra.
Y étaient aussi le préfet du Cercle de Sikasso, Amadou Gassambé, le 2è vice-président du Conseil régional, Samba Diallo, le représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Adama Ballo, et d’autres invités.
«Faso baro kene» s’emploie à transmettre nos valeurs sociétales, nos savoirs et savoir-faire endogènes à la jeune génération afin de former la colonne vertébrale d’un nouveau type de citoyen malien (maliden kura), pétri de qualités exceptionnelles de bâtisseur. Il entend promouvoir un échange permanent entre les composantes de la société, en vue de valoriser notre culture et nos traditions, de mettre l’Homme au cœur du développement socio-économique et culturel par le biais de l’éducation et de la citoyenneté.
Il vise notamment à contribuer à l’éveil des consciences et à l’engagement citoyen, mais aussi à développer la fibre patriotique chez les jeunes et les adultes, à favoriser la transformation sociale ainsi que le changement de comportement durable à travers la formation du «maliden kura», profondément ancré dans nos traditions et ouvert au monde. Faso Baro Kene, ce n’est pas seulement un cadre de débats, c’est avant tout un creuset d’échanges, de transmission des savoirs et de reconnexion avec nos valeurs fondamentales», a déclaré la gouverneure Mme Kanté Marie Claire Dembélé.
Elle a également salué l’initiative avant de souligner que «Faso Baro Kene» entend nous replonger dans les profondeurs du Maaya, cette sagesse millénaire qui structure notre rapport à la communauté et à notre environnement. À l’en croire, à travers ce dialogue intergénérationnel et interculturel, nous pouvons mieux comprendre notre passé, nous interroger sur notre présent et construire ensemble un avenir commun.
Par ailleurs, elle a ajouté qu’à l’heure où nous parlons de refondation, de souveraineté et de reconstruction nationale, il est essentiel que chaque Malienne ou Malien retrouve en lui-même cette fibre patriotique, cette dignité, ce sens du devoir et de la solidarité qui font la grandeur de notre peuple. La gouverneure a aussi formulé le vœu de voir «Faso Baro Kene» devenir un pilier durable de la cohésion sociale dans la région et dans tout le pays, avant d’encourager toutes les collectivités, les leaders communautaires, mais aussi les jeunes et les femmes à s’approprier pleinement cet espace.
Quant à Daha Niasse, il a salué la bonne organisation de l’évènement avant de rappeler qu’il s’inscrit dans le cadre de l’Année de la culture. L’initiative permettra de matérialiser la volonté du Président de la Transition. Quant à l’espace, celui-ci, permettra d’interpeller les jeunes sur la détérioration de nos valeurs et mœurs. La jeunesse doit s’approprier nos valeurs ancestrales, car c’est elle qui doit véhiculer la vraie réforme du Mali et prendre la relève. «On ne peut pas être souverain dans la culture d’autrui…», a-t-il conclu.
La conférence-débat basée sur «maaya et danbé pour une culture du Mali kura» était animée par le spécialiste du N’ko, Dr Mari Keita, le traditionnaliste Bakoroba Diabaté et le Pr Ibrahim N’Diaye. Les conférenciers ont apporté des éclaircissements aux différentes préoccupations évoquées. Les koredugaw et une pièce de théâtre de la troupe Yeelen ont agrémenté l’évènement.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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